Coopération Burkina Faso/Ethiopie : Un accord-cadre pour fortifier les relations

| 17.01.2014
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Coopération Burkina Faso/Ethiopie : Un accord-cadre pour fortifier les relations
© DR / Autre Presse
Coopération Burkina Faso/Ethiopie : Un accord-cadre pour fortifier les relations
Le Burkina Faso et la République fédérale démocratique d'Ethiopie ont signé, le jeudi 16 janvier 2014 à Ouagadougou, un accord-cadre de coopération pour insuffler une dynamique nouvelle à leurs relations bilatérales.

Dans le souci de raffermir leurs processus de coopération, le Burkina Faso et la République fédérale démocratique d'Ethiopie ont signé un accord-cadre, le jeudi 16 janvier 2014 à Ouagadougou. Dirigée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé et son homologue éthiopien, Tedros Adhanom, la cérémonie de signature s'est déroulée devant les délégations des deux pays composées d'experts et d'ambassadeurs. Selon le chef de la diplomatie burkinabè, Djibrill Bassolé, au-delà des frontières géographiques et artificielles qui séparent les Etats, les peuples peuvent trouver un cadre de promotion de la paix et de la justice sociales. Il s'agit d'échanger les expériences, de se soutenir mutuellement pour réussir les grands projets de développement et d'intégration africaine, a précisé le ministre Bassolé. Mais, compte tenu des ressources naturelles limitées, poursuit le MAECR, les deux pays comptent désormais sur le facteur humain pour promouvoir le développement social et économique. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre, à en croire Djibrill Bassolé, l'opportunité de cet accord-cadre. Et d'affirmer : « Nos deux gouvernements ont convenu de créer une grande commission mixte de coopération, un cadre juridique approprié à partir duquel, nous pourrons insuffler une dynamique nouvelle à notre coopération bilatérale ». Selon M. Bassolé, la tenue de la première session de ladite commission est prévue dans les mois à venir. Elle devrait permettre d'approfondir les échanges bilatéraux, de promouvoir la coopération dans divers secteurs dont l'industrie, l'artisanat, le tourisme, l'éducation, la santé, l'environnement, les mines, le transport, etc. Convaincu que ce partenariat sera bénéfique pour les populations, le ministre d'Etat a déclaré que le Burkina Faso ne ménagera aucun effort pour la mise en œuvre réussie dudit accord. Evoquant historiquement l'admission de l'Ethiopie à la Société des Nations (SDN) en septembre 1923, le chef de la diplomatie burkinabè a laissé entendre que ce pays est réputé pour ses prises de position en faveur de la paix en Afrique et dans le monde. De plus, il est l'un des Etats-fondateurs de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA), aujourd'hui Union africaine. Pour le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Tedros Adanom, c'est un réel plaisir de signer un accord-cadre avec le Burkina Faso étant donné que les deux pays sont engagés dans la recherche de la paix en Afrique. Un accord qui, selon lui, a un fondement juridique susceptible de dynamiser les relations diplomatiques. Il s'agit également, de l'avis du diplomate, de marquer, à travers cette signature, l'attachement des deux pays à la pérennisation de la coopération Sud-Sud, de promouvoir la paix, la stabilité et la sécurité en Afrique et dans le monde. Evoquant la crise au Sud-Soudan, le ministre éthiopien a indiqué que tout comme le Burkina Faso, l'Ethiopie accorde une place de choix à la stabilité des nations. C'est pourquoi, a poursuivi Tedros Adanom, son pays s'est engagée dans la médiation au Soudan, afin que se taise définitivement le crépitement des armes et que les protagonistes acceptent d'aller au dialogue, gage de stabilité.

Wanlé Gérard COULIBALY
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