Selon le diplomate nippon, la particularité de l’aide ainsi annoncée tient à «l’obligation faite à la partie burkinabè, à travers la SONAGESS (Société nationale de gestion de stock de sécurité, Ndlr), de constituer le fonds de contrepartie, en cédant le riz à la population à prix raisonnable», conformément aux termes de l’accord signé. Par ce don, le gouvernement japonais entend, foi de M. Futaishi, contribuer «à satisfaire les besoins alimentaires et nutritionnels des populations vulnérables et aussi à stabiliser le prix des céréales pour garantir la sécurité alimentaire». La conviction de la partie japonaise étant que la sécurité alimentaire est un élément essentiel pour la stabilité socio-économique d’un pays. D’où son engagement – aux côtés des autorités burkinabè – en termes aussi d’«assistance pour l’amélioration de la production des semences et la promotion d’une agriculture orientée vers le marché».
Pour sa part, le gouvernement burkinabè a tenu, par la voix du ministre Alpha Barry, non seulement à traduire «toute sa reconnaissance au peuple ami du Japon», mais aussi à l’«assurer qu’à l’instar des dons antérieurs, celui-ci (don octroyé ce jour, Ndlr) sera utilisé à bon escient en conformité avec les termes des présentes notes.»
L’occasion du jour, le chef de la diplomatie burkinabè l’a également saisie pour rappeler que depuis l’établissement des relations diplomatiques entre notre pays et le Japon, les deux partenaires ont constamment œuvré à la promotion d’une solide coopération fondée sur le principe de solidarité. Ce qui s’est surtout traduit – de 1994 à ce jour – par la mise à la disposition du Burkina, d’une enveloppe globale de plus de 35 milliards 850 millions de FCFA.
Cette cérémonie de signatures de «notes», le ministre Barry y également vu l’occasion toute trouvée pour «réaffirmer la disponibilité du gouvernement du Burkina Faso à travailler de concert avec le gouvernement du Japon tant sur le plan bilatéral que multilatéral, au renforcement continu des relations d’amitié et de partenariat qui lient les deux pays.»
Paangui Parè