Conseil national de la Transition

| 24.03.2015
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© DR / Autre Presse
Conseil national de la Transition
Le président du Conseil national de la Transition (CNT), Chériff Sy a reçu en audience une délégation du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP), le vendredi 20 mars 2015 à Ouagadougou. Il s'est agi pour le MAEP de remettre au premier responsable du CNT, son rapport d'évaluation de la gouvernance.


«Nous sommes venus rencontrer le président du CNT pour lui remettre un exemplaire du rapport d'évaluation du MAEP, ainsi que 90 autres pour les députés de la Transition». C'est en substance l'objet de la visite de la délégation du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP) décliné par son Secrétaire permanent par intérim, Losséni Cissé. En effet, reçue en audience le 20 mars 2015 par le président du Conseil national de la Transition, Chériff Sy, la délégation du MAEP a dévoilé son rapport d'évaluation de la gouvernance. Selon M. Cissé, le Burkina Faso a été évalué il y a quelques années dans le cadre du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs. Dans ce rapport, a-t-il souligné, il y a 197 recommandations qui sont transversales dans les domaines de la gouvernance démocratique et politique, de la gouvernance de l'entreprise, du développement socioéconomique et dans le domaine de la gouvernance financière. Pour lui, certaines recommandations ont pu être mises en œuvre mais beaucoup restent encore à faire. De l'avis de Losséni Cissé, la gouvernance est une quête quotidienne. «Nous espérons que nous sommes sur la voie de la refondation d'un Burkina nouveau. Il était donc de bon aloi que nous puissions remettre ces recommandations aux députés de la transition pour qu'ils puissent s'en approprier et voir comment reformuler en termes législatifs certaines recommandations pour l'approfondissement du processus démocratique dans notre pays», a-t-il signifié. Il y a beaucoup de volets sur lesquels le CNT doit se pencher, d'après le Secrétaire permanent par intérim du MAEP. Il s'agit principalement de la problématique de la refondation de l'Etat, la tenue des états généraux de la démocratie, la question de la place des autorités coutumières et religieuses qu'il faut clarifier un peu dans le système de gouvernance. M. Cissé a aussi mentionné la question de la corruption qui avait été prise en compte parce qu'il y a une loi qui vient d'être votée dans ce sens. La question de la dépolitisation de l'administration et celle de la répartition des fruits de la croissance font partie des recommandations-phares du MAEP, à entendre Losséni Cissé, parce que la démocratie ne sert à rien si elle ne délivre pas de dividende pour la population, la couche fondamentale.

Kowoma Marc DOH
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