En 25 jours, Les 90 conseillers du CES ont examiné lors de leurs travaux en plénière et en commission, l'épineuse question de l'exclusion sociale au Burkina.
Selon un rapport du ministère de l'Action sociale et de la Solidarité nationale, le nombre d'enfants en situation de rue dans la ville de Ouagadougou était estimé à 8 063 enfants en 2009.Quant aux enfants et orphelins vulnérables, leur nombre gravitait autour de 10 618 en 2010 toujours selon la même source.
Et pour venir à bout de ce phénomène, les conseillers ont formulé plusieurs recommandations. Il s'agit notamment de l'intensification de la sensibilisation sur le phénomène et la création de services sociaux dans toutes les communes et arrondissements du Burkina Faso.
Pour le Président du CES Ernest Paramanga YONLI « il y a urgence à développer des initiatives nouvelles pour assurer une réinsertion réussie des victimes d'exclusion sociale dans leur famille et communauté respectives ».
Le chef du gouvernement Beyon Luc Adolphe TIAO et des présidents d'institutions ont également pris part à la cérémonie de clôture de cette 2e session du CES.
Selon le Premier Ministre « la problématique de l'exclusion sociale des femmes et celle des enfants en situation de rue est une préoccupation du gouvernement. Dans les dernières mesures sociales, nous avons consacré 6 milliards de F CFA pour faire face à cette situation ».
En marge des travaux de cette 2e session, les conseillers ont eu droit à des visites sur le terrain au centre Delwendé de Tanghin et à son nouveau site à Sakoula ainsi qu'au centre d'éducation spécialisée et de formation de Gampéla afin de mieux appréhender le phénomène de l'exclusion sociale au Burkina.
Harouna MARE