Conseil constitutionnel : Le médiateur du Faso au rapport

| 10.04.2015
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Le médiateur du Faso, Alima Déborah Traoré, a remis son rapport d’activités 2013 au Président Michel Kafando, ce mercredi 31 décembre 2014 au Palais présidentiel. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© © Photo : Leonard Bazié / Présidence
Le médiateur du Faso, Alima Déborah Traoré, a remis son rapport d’activités 2013 au Président Michel Kafando, ce mercredi 31 décembre 2014 au Palais présidentiel. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Conformément à la loi organique régissant ses attributions et son fonctionnement, le Médiateur du Faso est allé remettre son dernier rapport d'activités au président du Conseil constitutionnel dans la matinée du jeudi 09 avril 2015.


La loi organique n°017-2013/AN du 16 mai 2013 fixe les attributions, l'organisation et le fonctionnement du médiateur du Faso. Cette loi consacre un certain nombre d'innovations parmi lesquelles on note l'obligation faite désormais au médiateur du Faso de présenter une synthèse de son rapport d'activités au Parlement et au Conseil constitutionnel. Les activités menées au cours de l'année 2013 l'ont été dans le droit fil de cette nouvelle vision qui a véritablement donné un élan nouveau à l'institution.

Après le président du Faso, le Premier ministre et le président du Conseil national de la Transition, il ne restait plus que président du Conseil constitutionnel pour recevoir ledit rapport. C'est chose faite depuis le jeudi 09 avril 2015.

Alima Déborah Traoré, accompagnée de ses plus proches collaborateurs, est allée remettre le rapport 2013 de son institution au président Kassoum Kambou. Ce rapport retrace le nombre de dossiers et de personnes reçus.

On peut retenir, entre autres, qu'au cours de 2013, 786 réclamations ont été instruites, dont 121 étaient fondées et 72 ont connu une issue favorable, 5 030 personnes ont été reçues pour obtenir des conseils et orientations vers des structures habilitées à résoudre leurs litiges. Les plaintes, par ordre d'importance numérique, concernent les finances, la carrière des agents publics, les litiges fonciers, les demandes relatives à la justice et le droit à la pension.

Moumouni Simporé

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