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Commune de Bobo-Dioulasso : des projets de développement économique adoptés

| 07.03.2017
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Bourahima Sanou - Maire de la commune de Bobo-Dioulasso
© DR / Autre Presse
Bourahima Sanou - Maire de la commune de Bobo-Dioulasso
La commune de Bobo-Dioulasso a tenu une session extraordinaire, le mardi 28 février 2017. Les conseillers municipaux ont adopté des délibérations censées contribuées au développement économique local.

Le développement économique et social de Bobo-Dioulasso préoccupe les conseillers municipaux. A cet effet, le maire Bourahima Sanou a convoqué une session extraordinaire, le mardi 28 février 2017 pour adopter, entre autres, des délibérations censées impulser le développement de la ville. Avant l’examen des dits délibérations, le maire Bourahima Sanou a appelé les conseillers municipaux à l’union. « Personne ne viendra développer notre ville à notre place. Il faut que les regroupements de clans et clandestins cessent », a-t-il dit. Au cours de cette session, les élus locaux ont examiné d’abord une délibération portant sur l’appartenance de Bobo-Dioulasso à l’Espace Sikasso-Korhogo Bobo-Dioulasso (ESKBO) dont le maire en est le secrétaire général. « Nous appartenons à des organisations au niveau sous régional. L’intérêt de cette union n’est plus à dire. Nous avons beaucoup d’activités sociales et économiques à la frontière avec la Côte d’Ivoire et le Mali. Et il y a des infrastructures communes à réaliser à ces frontières, par exemple, routières. Il faut qu’on s’accorde dans la mise en œuvre des projets dans ces frontières », a-t-il indiqué. Suivant M. Sanou, l’appartenance à cet espace va permettre de renforcer l’intégration sous régionale par les populations à la base. Le maire a persuadé les conseillers de l’intérêt de l’espace ESKBO et les a exhortés à adopter la délibération, car il permettra la libre circulation des biens et des personnes notamment pour les acteurs économiques qui effectuent les transactions aux frontières. Un autre point examiné par les conseillers municipaux a concerné le programme de la fédération des communes canadiennes pour le développement économique et local. Selon le maire Bourahima Sanou, sur 41 communes qui ont souscrit à ce programme au Burkina Faso, seules quatre ont été retenues. Il s’agit de Bobo-Dioulasso, Banfora, Bama et Manga. « On va s’attendre à ce qu’il y ait des projets de développement économiques qui soient réalisés directement en terme d’infrastructures, de renforcement des capacités des acteurs locaux en matière de développement économique local », a fait savoir le maire de Bobo-Dioulasso. Bourahima Sanou, a, ce faisant, déclaré que ce programme va contribuer à booster le développement économique et social local. A cette session les conseillers municipaux de Bobo-Dioulasso ont également planché sur le pacte alimentaire urbain à l’initiative de la commune de Milan en Italie. Selon le maire ce pacte devrait contribuer à lutter d’avantage contre l’insécurité alimentaire.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO

Fatoumata YLY (stagiaire)

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