Commission de réconciliation nationale et des réformes

| 16.04.2015
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Commission de réconciliation nationale et des réformes
© DR / Autre Presse
Commission de réconciliation nationale et des réformes
Le Cardinal Philippe Ouédraogo a reçu en audience, le mercredi 15 avril 2015 à l'archevêché de Ouagadougou, les membres de la sous-commission «vérité, justice et réconciliation» de la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR).


Les membres de la sous-commission «vérité, justice et réconciliation» de la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR) sont désormais auréolés des conseils du Cardinal Philippe Ouédraogo. En effet, ceux-ci ont bénéficié des avis éclairés de son Eminence, au cours d'une audience qu'il leur a accordée, le mercredi 15 avril 2015 à l'archevêché de Ouagadougou. «Nous avons bien voulu solliciter les conseils pratiques de son Eminence, afin de nous éclairer sur la situation nationale ainsi que ses prières. Et nous allons reverser cela à la plénière de la grande commission pour que nous en prenions acte et qu'on en tire les bénéfices pour l'ensemble de la nation», a confié la présidente de ladite sous-commission, Lucienne Ariane Zoma. Quels conseils le Cardinal a-t-il prodigués ? La réponse de Mme Zoma a été la suivante : «Il y en a plusieurs et je crois que ce que nous devons retenir ici, pour le compte de notre sous-commission, c'est qu'il invite chaque Burkinabè à être tolérant et à apporter sa pierre à la construction du pays en proie avec lui-même». A l'entendre reprendre les conseils du Cardinal, chaque Burkinabè a quelque chose à apporter et à dire, à travers le dialogue, la tolérance, la recherche de la vérité, et le sentiment d'appartenir à la même nation, etc. «Il s'agit d'œuvrer dans un esprit de solidarité, tout en recherchant le bien commun et en ayant des égards vis-à-vis des plus petits et des plus pauvres(...)», a-t-elle précisé. Face à l'interpellation des journalistes, la présidente de la sous-commission «vérité, justice et réconciliation» de la CRNR a réagi par rapport à la position de ceux qui ne trouvent pas la nécessite de réconcilier les Burkinabè. «Le Burkina n'a pas été en guerre, mais son tissu social a été malheureusement fracturé. Le pays, dans son histoire récente, a connu des pertes en vies humaines, ce qui est à déplorer. Il nous faut nécessairement une halte pour réfléchir ensemble et dégager des pistes pour ne plus vivre ce qui s'est passé», a-t-elle répliqué. Pour le reste, Mme Zoma a annoncé des rencontres avec des notabilités religieuses d'autres confessions.

Kader Patrick KARANTAO

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