Colonel Damehame Yark: « Fatou Diendéré n’est pas au Togo »

| 12.03.2016
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Le Président du Faso S.E.M. Roch Marc Christian KABORE a reçu en audience le ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile, Monsieur Yark DAMEHAME le 11 mars 2016 à Ouagadougou. C’était en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Monsieur Simon COMPAORE. Photo : Colonel Yark DAMEHAME, Ministre Togolais de la Sécurité et de la Protection Civile
© Leonard Bazié / Présidence
Le Président du Faso S.E.M. Roch Marc Christian KABORE a reçu en audience le ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile, Monsieur Yark DAMEHAME le 11 mars 2016 à Ouagadougou. C’était en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Monsieur Simon COMPAORE. Photo : Colonel Yark DAMEHAME, Ministre Togolais de la Sécurité et de la Protection Civile
Présent à Ouagadougou pour une visite de travail, le ministre togolais de la Sécurité et la protection civile, le colonel Damehame Yark, a assuré que Fatou Diendéré, l’épouse de l’auteur de la tentative de putsch contre la Transition en septembre dernier, n’est pas refugiée au Togo, contrairement à l’information qui a circulé jusque-là.


«Je suis heureux de rassurer mon collègue et le peuple du Burkina Faso que madame Fatou Diendéré n’est pas au Togo », a dit le colonel Damehame Yark, après une séance de travail avec son collègue burkinabè chargé de la Sécurité, Simon Compaoré. « Nous avons reçu par Interpol le mandat d’arrêt. Nous avons fait des recherches et elle n’est nul part au Togo », assure –t-il, ajoutant qu’on « ne peut pas vouloir vivre aujourd’hui en paix avec son voisin et abriter ce qui peut être une menace pour son voisin ».

C’est la première fois que les hommes se rencontrent. Lors de leur séance de travail, ils ont passé en revue la coopération sécuritaire entre les deux pays et pris des résolutions qui portent entre autres sur le contrôle et la surveillance des frontières pour lutter contre le terrorisme, le crime organisé et le trafic illicite de tous genres par l’organisation de patrouilles conjointes et la facilitation de la remise de police à police en cas d’arrestation de personnes recherchées.

« Les deux pays sont liés par l’histoire et la géographie. Le Burkina Faso a besoin du Togo et le Togo a besoin du Burkina Faso », a conclu Simon Compaoré.

A noter que le patron de la Sécurité du Togo a été reçu par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

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