Pour accompagner au mieux les activités entrant dans le cadre de la transition au Burkina Faso, l'Union européenne veut disposer d'un calendrier détaillé des travaux à venir. C'est dans cette dynamique que le premier responsable de l'institution communautaire de l'Europe au Burkina, l'ambassadeur Alain Holleville, a rendu une visite de courtoisie au président du Conseil national de la transition, Chériff Sy, le lundi 15 décembre 2014. A sa sortie d'audience, le diplomate a confié qu'il était du devoir de l'UE de nouer des relations avec les institutions de la transition burkinabè afin de détecter les domaines d'intervention. Pour cela, le chef de la délégation de l'UE au "pays des Hommes intègres" dit avoir expliqué les fondements de sa structure, ses institutions, ses Etats membres, ses instruments, sa dimension politique afin de recueillir auprès du président du Conseil de la transition, la manière par laquelle il entend gérer la mission qui lui a été confiée. "Nous, en tant que partenaires techniques, financiers et politiques, souhaitons de tout cœur que cette transition réussisse. Pour cela, nous avons besoin d'avoir une idée plus claire des activités, des directives, des priorités, du calendrier du processus, du choix des dates des élections, en un mot des grandes orientations retenues par le CNT", a dit Alain Holeville. Foi du diplomate, ces données vont permettre aux pays européens d'élaborer leur propre travail d'accompagnement. Il a par ailleurs réaffirmé que l'Europe est prête à accompagner le pays mais, "il faut que nous sachions où nous allons pour mieux collaborer". En clair, l'UE conseille au CNT un programme clair pour bénéficier de l'appui des institutions européennes et toute l'assistance qui s'impose. Selon lui, le travail de collaboration a déjà commencé mais il faut que cela soit en phase avec les attentes de la population.
Wanlé Gérard COULIBALY
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.