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CENI: « C’est une institution très respectée au niveau des Etats-Unis », dixit Tulinabo Mushingi

| 09.08.2016
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Le président du Conseil national de la Transition (CNT), Chériff Sy, a reçu en audience, le mercredi 4 novembre 2015, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Tulinabo Mushingi. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© DR / Autre Presse
Le président du Conseil national de la Transition (CNT), Chériff Sy, a reçu en audience, le mercredi 4 novembre 2015, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Tulinabo Mushingi. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, a reçu en audience dans la soirée du lundi 8 août 2016, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, Tulinabo Mushingi. A cette occasion, le diplomate américain a déclaré que la CENI est une institution très respectée au niveau des Etats-Unis et au niveau mondial.


«La CENI est une institution très respectée au niveau des Etats-Unis et au niveau mondial», a déclaré l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina, Tulinabo Mushingi, au cours de sa rencontre avec le président de la CENI, Newton Ahmed Barry. Cette visite de courtoisie, selon le diplomate américain, est la première du genre depuis la prise de fonction de la nouvelle équipe de la CENI.

C’est dans ce sens, indique Tulinabo Mushinghi, que s’inscrit cette visite qui vise également à échanger avec l’équipe entrante sur les actions qui ont été déjà menées avec l’équipe sortante et voir dans quelle mesure ils peuvent continuer à progresser ensemble. «Nous voulons savoir quelles sont les priorités fixées pour conduire cette nouvelle machine qu’est la CENI et voir si ces priorités sont les mêmes que celles que se sont fixés les Etats-Unis», a confié le diplomate américain qui a rassuré qu’en tant que partenaire, ils vont continuer à accompagner l’institution.

Newton Ahmed Barry, pour sa part, s’est dit honoré par cette visite qui est la première visite officielle qu’il reçoit à ce niveau de représentation. Cela marque, à son avis, la volonté des Etats-Unis de continuer à les accompagner dans un processus dans lequel ils sont leader à savoir la question de la sécurisation des résultats, leur transport et leur centralisation. «Ils ont joué un rôle important dans les élections passées notamment au niveau de la présidentielle qui nous a permis de proclamer les résultats à jour J plus 1. Nous pensons qu’on devrait pouvoir aller plus loin parce que plus on dure avec les résultats, plus les problèmes commencent. Et nous comptons sur les Etats-Unis pour parfaire ce que nous avons déjà», a fait remarquer M. Barry.

Madina Belemviré

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