Entre autres décisions, l'on ne saurait passer sous silence la nomination de M. Mahamoudou Compaoré, Docteur en pharmacie, à la tête de la Centrale d'achat de médicaments essentiels génériques (CAMEG) en remplacement de M. Moussa Sanfo.
Mais, hélas, la contagion avait déjà gagné cette vache à lait, qui n'est pas sans nous rappeler une certaine insurrection, tant au ministère de la Culture qu'à celui des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports où les nouveaux appelés ont été farouchement contestés par une frange importante des travailleurs et pour cause.
Si Moumouni Djiguemdé a pu sauver son strapontin aux Infrastructures, au Désenclavement et aux Transports, Adama Sagnon n'eut pas la même chance à la Culture, puisque remercié deux jours seulement après qu'il fut nommé.
Cette fois-ci, c'est Mahamoudou Compaoré qui est déclaré personna non grata par les travailleurs de la CAMEG pour des raisons qu'on ignore.
En attendant d'en savoir davantage, il nous revient que l'exécutif pourrait siffler le match nul.
Ni Compaoré, ni Sanfo à la tête de la CAMEG.
A cette allure, il y a lieu de s'inquiéter du manque d'autorité et de lucidité des décideurs, contraints qu'ils sont après chaque nomination d'essuyer la colère populaire.
A moins qu'il n' y ait des tireurs de ficelles camouflés qu'on gagnerait à mettre hors d'état de nuire pour sauver la République.