C’est un Michel Roussin, bien connu du Burkina, actuel vice-président de MEDEF International et chargé de mission auprès de la présidence de Bolloré, qui a accueilli le chef de l’Etat burkinabè. Au 8e étage de l’institution, la délégation burkinabè et la crème du MEDEF, ainsi que quelques opérateurs économiques des deux pays, ont discuté d’affaires, de bonnes affaires. Côté hexagonal, on s’est enquis de l’existant institutionnel en matière de business, ainsi que des avantages comparatifs. Evidemment, la question sécuritaire a retenu l’attention des Français. Le président du Faso a répondu aux questions et levé certains doutes.
Pour avoir d’ailleurs le cœur net, des opérateurs économiques français seront in situ à la mi-juillet prochain. Il faut un peu déplorer que côté burkinabè, les hommes d’affaires n’aient pas brillé par leur nombre (très, très peu, nous y reviendrons dans nos prochaines éditions).
1 h 30, voici la délégation présidentielle au siège de l’OIF, pour une visite de remerciement. Après un entretien avec la maîtresse de céans, le président du Faso a signé le livre d’or et fait une déclaration qui s’est résumée à des paroles de reconnaissance, pendant la transition et après. Le Burkina continuera à compter sur l’OIF, a-t-il laissé entendre, en substance. «C’est une façon pour nous de remercier l’OIF de son appui, durant les différents évènements (transition, attentats du 15 janvier...) nous avons senti la présence de l’OIF», dira Roch. Jean Michelle affirmera elle, qu’«Avec le président Roch, nous avons revu ensemble, les axes sur lesquels l’OIF est déterminée à accompagner le Burkina. Que ce soit sur la relance économique, le Haut conseil pour la réconciliation ou les municipales et l’éducation...», paroles de la patronne de l’OIF.
Après la Francophonie, le PF a mis le cap sur l’Assemblée nationale. A l’ex-palais Bourbon, Roch s’est entretenu avec Claude Bartolone, l’occupant du perchoir et a eu après, un déjeûner avec Elisabeth Guigou, la présidente de la Commission des affaires étrangères du parlement français.
Zowenmanogo ZOUNGRANA à Paris