« Nous attendons avec beaucoup d'intérêt les engagements pris par les membres du GISAT-BF, d'annoncer au plus tard lors de cette réunion, la forme et le niveau de leurs contributions respectives au processus électoral », a déclaré le président de la Transition Michel Kafando.
Le gouvernement de la Transition avait annoncé la mobilisation de 25 milliards de FCFA au titre de sa contribution pour le financement des élections couplées présidentielle et législatives (11 octobre 2015) et municipales (31 janvier 2016).
M Kafando a souligné qu'à la date du 30 mars, le budget validé pour l'organisation des scrutins électoraux, est estimé à 54 milliards de FCFA.
« Nous félicitons les contributions déjà annoncées et nous exhortons les membres du groupe qui ne l'ont pas encore fait, à apporter leur soutien au processus électoral » a dit l'envoyé spécial de l'Union africaine, Smaïl Chergui.
Le commissaire chargé de la paix et de la sécurité de l'UA a par ailleurs salué le Conseil national de la Transition (CNT, Parlement intérimaire) pour son travail «inlassable» en particulier l'adoption des lois, sur la commission des reformes, de prévention de la lutte contre la corruption ainsi que le code minier.
« Nous poursuivons nos efforts afin de répondre de façon appropriée aux impératifs sociaux de base des populations surtout celles des plus vulnérables » a indiqué M Kafando.
Les 30 et 31 octobre le Burkina a connu une insurrection populaire qui a entrainé la chute de l'ex président Blaise Compaoré au bout de 27 ans de pouvoir. Depuis, le pays se trouve dans une phase de Transition.
Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de Afrique de l'Ouest(CEDEAO) Kadré Désiré Ouédraogo a rassuré que son institution sera toujours aux côtés du peuple burkinabè pour lui permettre d'atteinte les objectifs fixés.
Le représentant des Nations Unies a félicité les autorités de la Transition pour les avancées constatées dans la mise en œuvre de la Transition et en particulier dans la préparation des élections devant rétablir l'ordre constitutionnel au Burkina.
Agence d'information du Burkina
bpr-als