«Ayant été président de la commission, nous avons fini notre travail qui constitue unemine de réflexion, de propositions et de reformes à s’en inspirer pour le travail», a indiqué Mgr Ouédraogo à l’issue d’une audience avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Selon M. Ouédraogo, la suite du travail sera assumée par le Haut Conseil de la réconciliation et de l’unité nationale, une structure rattachée à la présidence du Faso et qui a été adoptée le 6 novembre 2015 par le parlement intérimaire burkinabè.

« Il y a aussi une deuxième structure qui est le secrétariat technique chargé de mise en application des reformes», a-t-il ajouté

Le Haut Conseil de réconciliation et de l’unité nationale a pour missions de créer les conditions favorables à la réconciliation, à l’unité nationale, à la cohésion sociale, de mettre en œuvre les recommandations formulées par la sous-commission vérité, justice et réconciliation nationale.

Aussi est-il chargé d’enquêter pour connaître la vérité et situer les responsabilités sur les crimes et autres violations graves des droits humains, à caractère politique, non encore élucidés, de 1960 à nos jours, en vue d’y apporter des solutions appropriées et de concrétiser le processus de réconciliation nationale.

Agence d’Information du Burkina
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