Burkina: Les membres du Haut conseil pour la réconciliation et l’Unité nationale installés

| 22.03.2016
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Burkina: Les membres du Haut conseil pour la réconciliation et l’Unité nationale installés
© DR / Autre Presse
Burkina: Les membres du Haut conseil pour la réconciliation et l’Unité nationale installés
Ouagadougou, 22 mars 2016 - Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a procédé mardi, à l’installation du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale, forte de 21 membres, a constaté l’AIB.


«L’installation officielle du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale est un acte majeur qui montre notre attachement commun à la paix, à la cohésion nationale, à la bonne gouvernance et à la lutte contre l’impunité», a déclaré le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Elu à la tête du Burkina Faso à l’issue du double scrutin de novembre 2015, M. Kaboré a expliqué que durant sa campagne présidentielle et après son investiture, il a montré sa détermination à consolider les fondements de la justice, de la paix, du progrès et de la prospérité pour le bonheur des fils et des filles de son pays.

Pour le président du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN), Benoît Kambou, la mission de son institution pourrait se résumer à «traiter un passé douloureux pour en faire un présent fraternel».

M. Kambou a signifié que c’est une mission noble et exaltante mais exigeante et ardue.

«L’esprit d’apaisement que nous souhaitons et que nous voulons construire n’a pas de prix. Il nécessite l’attention, déjà acquise, de l’Etat, en témoigne la présence de toutes ces hautes personnalités des corps constitués, des présidents d’institutions, du Premier ministre et des membres du gouvernement, autour du président du Faso», a-t-il indiqué.

-Etablir un ordre nouveau, débarrassé de violences-

Il a par ailleurs expliqué que pour y parvenir, son institution fera appel, le cas échéant, comme l’autorise la loi, à toutes les personnes ressources susceptibles de contribuer à la manifestation de la vérité, préalable à une justice équitable et condition nécessaire d’une vraie réconciliation.

Pour ce faire, le président Kaboré a invité le HCRUN à s’approprier les «précieuses» conclusions du Collège de sages ainsi que celles de la Commission de réconciliation nationale et des réformes.

Il a rappelé que ces deux instances ont fait un diagnostic sans ambiguïté des sujets, des sources de fractures et des crises, qui minent les secteurs socio-économique et politique du Burkina Faso.

«Au cours de ma première prise de contact avec vous (ndlr, les membres du Haut Conseil), j’ai souligné la noblesse mais également la délicatesse de votre mission», a-t-il poursuivi.

Pour lui, la Nation demande au Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale d’établir un ordre nouveau, débarrassé de violences de diverses natures et d’atteintes variées aux droits humains.

«C’est à ce prix que la gestion des milliers de dossiers qui sont déjà entre vos mains pourrait contribuer à l’apaisement des cœurs meurtris en vue d’aboutir à un retour à la sérénité et à une paix durable et bienfaisante pour tous. Ce sera un véritable tremplin pour un Burkina Faso de stabilité et de progrès continu», a conclu M. Kaboré.

Agence d’Information du Burkina
fo-ndt/taa/ss

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