M. Kafando avait été arrêté mercredi en plein Conseil des ministres par les militaires putschistes de la garde présidentielle. Ils avaient annoncé ensuite sa libération à la faveur d'une médiation ouest-africaine mais il était depuis en résidence surveillée.
Je confirme, avec l'autorisation du Président Kafando, qu'il est bien à la résidence de France. #Burkina
— Gilles Thibault (@G_Thibault_Fr) September 21, 2015
Je confirme, avec l'autorisation du président Kafando, qu'il est bien a la résidence de France, a twitté l'ambassadeur. Plus tôt dans la journée sur les ondes de la radio RFI, M. Kafando s'était dit très réservé sur le projet d'accord de sortie de crise proposé par la Cédéao, qui prévoit notamment une amnistie pour les putschistes et que les partisans de l'ancien président Blaise Compaoré puissent se présenter aux élections. Les militaires putschistes détiennent toujours le Premier ministre de la transition Isaac Zida, que leur chef, le général Gilbert Diendéré, s'est engagé à libérer.