Burkina: Le passage à une Ve République devrait être la priorité du prochain pouvoir (Kafando)

| 27.10.2015
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Le Président de la Transition, Président du Faso, SEM Michel Kafando a été reçu ce lundi 5 octobre 2015 au siège du Secrétariat Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), par le Secrétaire Général de l’ONU Monsieur Ban Ki-moon. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
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Le Président de la Transition, Président du Faso, SEM Michel Kafando a été reçu ce lundi 5 octobre 2015 au siège du Secrétariat Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), par le Secrétaire Général de l’ONU Monsieur Ban Ki-moon. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Ouagadougou, 27 oct. 2015 - L’adoption d’une nouvelle Constitution, consacrant le passage à une Ve République, devrait être la priorité du prochain pouvoir, a recommandé mardi le président de la Transition Michel Kafando, au moment où l’ex opposition requiert dans l’immédiat, «une révision constitutionnelle technique limitée».


«Faire des élections (le 29 novembre prochain, ndlr) qui débouchent sur de nouvelles institutions suppose, en effet, que celles-ci aient pour socle une nouvelle République. Parmi les priorités du nouveau pouvoir, celle-ci devrait par conséquent figurer au premier rang », a déclaré mardi Michel Kafando devant le Parlement de Transition.

«Là où nous ressentons ensemble (exécutif et parlement, ndlr) de l’inconfort, c’est de n’avoir pas pu passer à la Ve République car, me semble-t-il, une telle exigence s’imposait bel et bien comme une obligation incombant à la Transition», a reconnu M. Kafando.

Alors que l’Assemblée nationale avait prévu de soumettre au vote le passage à une cinquième République, l’ex opposition a obtenu qu’elle se limite à «une révision constitutionnelle technique».

Ces révisions qui vont porter, entres autres, sur le verrouillage de l’article 37 (limitant à deux le nombre de quinquennats au pouvoir) et sur la suppression de l’institutionnalisation du Sénat, seront portées à l’attention des députés le 3 novembre prochain.

Le président Blaise Compaoré, avait été chassé en octobre 2014 par la rue, alors qu’il était sur le point de modifier la Constitution pour gouverner à terme, au-delà de 28 ans, rappelle-t-on.

Agence d’Information du Burkina
als-taa

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