«Faire des élections (le 29 novembre prochain, ndlr) qui débouchent sur de nouvelles institutions suppose, en effet, que celles-ci aient pour socle une nouvelle République. Parmi les priorités du nouveau pouvoir, celle-ci devrait par conséquent figurer au premier rang », a déclaré mardi Michel Kafando devant le Parlement de Transition.
«Là où nous ressentons ensemble (exécutif et parlement, ndlr) de l’inconfort, c’est de n’avoir pas pu passer à la Ve République car, me semble-t-il, une telle exigence s’imposait bel et bien comme une obligation incombant à la Transition», a reconnu M. Kafando.
Alors que l’Assemblée nationale avait prévu de soumettre au vote le passage à une cinquième République, l’ex opposition a obtenu qu’elle se limite à «une révision constitutionnelle technique».
Ces révisions qui vont porter, entres autres, sur le verrouillage de l’article 37 (limitant à deux le nombre de quinquennats au pouvoir) et sur la suppression de l’institutionnalisation du Sénat, seront portées à l’attention des députés le 3 novembre prochain.
Le président Blaise Compaoré, avait été chassé en octobre 2014 par la rue, alors qu’il était sur le point de modifier la Constitution pour gouverner à terme, au-delà de 28 ans, rappelle-t-on.
Agence d’Information du Burkina
als-taa