Au cours d'une conférence de presse à son siège, l'opposition politique a déclaré que le modèle de transition démocratique et civile qui pourrait conduire le pays à une nouvelle vie constitutionnelle normale, ne peut être que le résultat d'un consensus national.

Cet accord, de l'avis de Zéphirin Diabré ne peut être obtenu qu'à la suite de concertations larges impliquant toutes les forces démocratiques et sociales, et toutes les institutions du pays, y compris l'armée nationale.

Malgré la mise en garde de la communauté internationale et de la société civile, l'armée qui s'est emparée du pouvoir après la chute de Blaise Compaoré, par une insurrection populaire, reste aux commandes des affaires courantes du pays.

Le chef de la transition, le lieutenant-colonel, Isaac Yacouba Zida a entamé des concertations et a promis ce lundi, une transition « dans un cadre constitutionnel » dans le « plus bref délai » lors d'une rencontre avec des diplomates dans la capitale Burkinabè.

L'armée, selon Zéphirin Diabré, a promis (à l'opposition) un document sur le schéma de la transition en vue de recueillir leurs observations.

« Lorsqu'elle recevra ce document, l'opposition politique, dont un groupe de travail œuvre actuellement sur la question, pourra finaliser ses propositions et les présenter dans le cadre des concertations prévues » a-t-il déclaré.

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