''Il n'y avait pas lieu de suspendre la Constitution du Burkina Faso parce qu'il ne s'agit pas d'un Coup d'Etat, mais d'une insurrection populaire pour défendre la Constitution'', ont notamment dit, au cours conférence de presse, samedi à Ouagadougou, Luc Marius Ibriga et Augustin Loada. Ils sont tous deux constitutionalistes et enseignants à l'Université de Ouagadougou.
Le Front de résistance citoyenne est l'une des organisations de la société civile ayant œuvré activement pour que l'article 37 de la Constitution burkinabè ne soit pas modifié.
Le président Blaise Compaoré qui voulait coûte que coûte modifier cet article de la loi fondamentale afin de se représenter à la présidentielle de 2015, a été emporté par son entêtement.
Il a démissionné vendredi, suite à un soulèvement populaire, entamé jeudi dernier au moment où la loi devait être votée à l'Assemblée nationale.
Le président de la transition, Yacouba Isaac Zida, dès son arrivée vendredi, a décidé de la suspension de la Constitution, qui selon lui, est à l'origine de la situation actuelle du Burkina Faso.
ALK/cat/APA