Le concept «Le Faso d’abord» est né pour parer aux problèmes de gouvernance, au triple plan administratif, politique et économique, dont le Burkina Faso souffre ces dernières années. Son objectif principal est de «revivifier le patriotisme à travers les valeurs de la République durant la période des élections de 2015 et 2016». En d’autres termes, il vise à «rappeler à chaque citoyen la nécessité de mettre la République (Le Faso), au-dessus de toutes les actions, pour un meilleur vivre ensemble».
C’est donc la quête de ce meilleur vivre ensemble que cherche l’Association B.I à travers cette cérémonie de lancement de la campagne «Le Faso d’abord», ce 05 novembre au CENASA. Cette campagne va s’étendre sur une période de six (6) mois, soit du 15 octobre 2015 au 15 avril 2016.
Selon le Directeur exécutif de B.I, Roger Bemahoun, cette activité est la troisième entrant dans le cadre de la campagne. Les choses ont déjà commencé, par exemple, avec la prestation du Collectif des artistes «Le Faso d’abord», composé de Bonsa, Basic Soul, Dicko Fils, Cendrine Nama, Raïssa Compaoré, Duden J, Malika La Slameuse et Sana Bob, la semaine dernière lors de la cérémonie de la journée des martyrs. Il a ajouté que «les jours à venir, une batterie d’activités sera mise en œuvre et des messages seront véhiculés dans les médias, à savoir les télévisions, les radios, les médias en ligne, des concerts sur le terrain à la limite de nos moyens, pour permettre à tous les Burkinabè de les entendre ainsi que ceux de la diaspora».
Le président de B.I et concepteur de «Le Faso d’abord», Harouna Kaboré, a salué ces artistes qui «se sont engagés en bénévoles dans cette campagne et dans la mesure de leur possibilité» pour réussir à assainir le climat actuel du pays. Il a également salué la présence de la diaspora à cette cérémonie et a assuré que «la campagne va également s’étendre en Côte d’Ivoire, au Ghana et là où les Burkinabè sont présents. En fonction du soutien des partenaires, de nouvelles activités, thématiques seront développés».
D’ores et déjà, les responsables de l’Association ont remercié et exprimé leur reconnaissance à l’endroit de la CENI et du CNT qui sont pour le moment les partenaires qui accompagnent ce projet, et restent ouverts à d’éventuels partenariats pour peu que cela cadre avec leurs statuts.
L’Association B.I est non partisane et se veut un «Think Tank» (ou réservoir d’idées ou laboratoire d’idées). Cette expression désigne une institution de droit privé, à but non lucratif, qui regroupe des experts ou des professionnels chargés de réfléchir sur des questions des domaines politique, économique, technologique, social, etc.
L’Association a pour objectif ultime «la participation active à la bonne gouvernance et au développement du Burkina Faso». Ce qui implique de disposer de visions et de solutions relatives aux principales problématiques qui frappent, avant tout, les pays les plus faibles.
Lydie Poda, stagiaire