Nous soutenons entièrement le dialogue engagé par des chefs d'Etat africains pour revenir au processus de transition. Je mets en garde ceux qui voudraient s'y opposer, a-t-il déclaré.
Quelques minutes après dans la soirée, les médiateurs de la Cédéao ont proposé à Ouagadougou un projet d'accord politique de sortie de crise au Burkina Faso, prévoyant de restaurer le président Kafando, renversé jeudi par un coup d'Etat militaire, et d'amnistier les putschistes.
Par ailleurs, cet accord, qui devrait être présenté mardi à l'Union africaine (UA) à l'occasion d'une session extraordinaire, prévoit de maintenir les élections législatives et présidentielle, au plus tard le 22 novembre, et d'y inclure les candidats pro-Compaoré exclus ces derniers mois suite à une loi votée par l'Assemblée intérimaire.