Burkina/Fête nationale : Une cérémonie sobre sous le signe de l’« unité retrouvée »

| 12.12.2015
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Burkina/Fête nationale : Une cérémonie sobre sous le signe de l’« unité retrouvée »
© Présidence
Burkina/Fête nationale : Une cérémonie sobre sous le signe de l’« unité retrouvée »
Ouagadougou - Le Burkina Faso qui va bientôt clôturer une difficile transition politique, a fêté sobrement vendredi, le 55e anniversaire de son accession à l’Indépendance sous le signe de l’ «unité nationale retrouvée», a constaté l’AIB.


«Ce fut une belle cérémonie qui nous a donné l’occasion de nous imprégner de l’unité (et) de la symbiose nationale à travers la célébration de notre fête nationale», a déclaré le président de la Transition Michel Kafando sur la place du défilé.

2500 personnes dont 1500 civils ont défilé sur l’avenue de l’Indépendance devant des milliers de Burkinabè.

Parmi les personnes dont les mérites ont été reconnus, figurent des blessés de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et de la résistance populaire et militaire de mi-septembre 2015.

Ces deux mouvements sociaux sont venus à bout, de la volonté du président Blaise Compaoré de s’éterniser au pouvoir et de la tentative de récupération du pouvoir, orchestrée par des officiers qui lui sont restés fidèles.

«La majeure partie des blessés évoluent dans le secteur informel. La décoration n’aura pas un impact direct sur leurs revenus. C’est peut être les accompagnements qui ont été promis par le président de la Transition qui leurs seront utiles », a dit à l’AIB, Dramane Ouédraogo, président de l’Association des blessés.

«Certains ont perdu les yeux, et cela nécessite des opérations chirurgicales. Ça ne doit pas se limiter à la décoration car elle ne concerne pas tout le monde », a-t-il rappelé.

Il a par ailleurs confié que le président Kafando a donné des « consignes pour qu’on donne de manière symbolique un peu d’argent aux blessés, mais nous ne connaissons pas l’étendue de cette subvention »

La 55e célébration de la Fête de l’Indépendance intervient aux lendemains des élections couplées législatives et présidentielle, scellant la fin de la Transition politique.

«Nous avons l’espoir qu’après tous ce qui s’est passé, les autorités qui prendront le pouvoir vont agir dans le même sens. Il y a des choses non dites que nous allons éclaircir avec le temps », a prévenu M. Ouédraogo.

Agence d’Information du Burkina
ndt/taa

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