S’exprimant en marge de la clôture de la 18è édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), M. Kaboré a expliqué que concernant "le problème des deux Chines, comme vous le savez, depuis 1994 nous avons signé des relations avec la Chine Taïwan et jusqu’à nouvel ordre, ces relations ne sont pas remises en cause".
"Nous avons considéré que jusque-là les relations que nous avons entretenu avec Taïwan ont été des relations qui ont apporté un plus à notre pays dans un certain nombre de domaines, que ce soit les infrastructures, la santé, l’agriculture ... ", a-t-il ajouté.
Cependant, a-t-il confié, "On (Chine populaire, ndlr) n’a pas encore tapé à notre porte (...) On attendra de voir quand on nous contactera dans ce sens ".
M. Kaboré a été élu dès le premier tour de la présidentielle du 29 novembre 2015 avec 53,63 % des suffrages.
Ce scrutin a mis fin à treize mois de transition politique suite à l'insurrection populaire d'octobre 2014.
"Je pense que les relations entre les Etats survivent aux hommes", a dit le président du Faso.
"C’est vrai que c’est des relations entre des pays, c’est des relations de coopération. Je crois que bien au contraire, le fait que le Burkina Faso, après avoir traversé une période de crise importante, passé par la transition (et) arrivé à des élections que personne n’attendait et que ces élections se soient déroulées dans la transparence et dans la paix, est un critère plutôt favorable pour le Burkina Faso en terme de relation internationale", a-t-il ajouté.
Agence d’Information du Burkina
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