Burkina Faso : les recommandations de l’ONU doivent constituer une feuille de route pour les autorités en matière de protection des droits humains

| 18.07.2016
Réagir
Ouagadougou, 14 juillet 2016 - Trois organisations de défense des droits de l’homme ont fait jeudi, le point de leur participation à la 117ème session du comité des droits de l’homme des Nations Unies où le Burkina Faso y a présenté son premier rapport. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© DR / Autre Presse
Ouagadougou, 14 juillet 2016 - Trois organisations de défense des droits de l’homme ont fait jeudi, le point de leur participation à la 117ème session du comité des droits de l’homme des Nations Unies où le Burkina Faso y a présenté son premier rapport. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Genève - La FIDH et son organisation membre au Burkina Faso, le MBDHP se félicitent de l’issue du premier examen du Burkina Faso devant le Comité des droits de l’Homme de l’ONU, dix-sept ans après l’accession du pays au Pacte international relatif aux droits civils et politiques en 1999.


« Les conclusions et recommandations de l’ONU doivent désormais guider l’action des autorités burkinabè dans la mise en oeuvre des obligations internationales du pays et permettre le passage d’une logique d’engagements répétés à des actes concrets en faveur des droits et libertés. »

Christoph Bado, secrétaire général adjoint du MBDHP présent à l’examen du Burkina Faso

Au cours du dialogue avec la délégation Burkinabè, les experts du comité ont notamment souligné le fait que la lutte contre le terrorisme ne saurait se faire au détriment des droits fondamentaux, et estimé que les actions visant à renforcer l’indépendance du judiciaire devraient être approfondies. Ils ont en outre interrogé la délégation sur le statut juridique des groupes d’auto-défense qui ont proliféré ces dernières années dans les campagnes et se livrent à toutes sortes d’abus et d’exactions, ainsi que sur les suites que le gouvernement envisage de donner à sa volonté affichée de parvenir à un accord politique permettant l’abolition de la peine capitale.

Ces questions ont fait écho aux préoccupations exprimées par nos organisations dans leur rapport alternatif conjoint soumis au Comité en amont de l’examen du Burkina Faso, qui identifiait notamment la justice et la lutte contre l’impunité, le respect des droits humains dans la lutte contre le terrorisme, et la garantie et promotion des droits des femmes comme priorités pour les nouvelles autorités.

Lire la suite sur Fidh.org

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité