Le Président Roch Kaboré convainc difficilement les observateurs de la chose politique au Burkina-Faso des prouesses que devaient impérativement faire sa nouvelle équipe gouvernementale. Successeur avéré de plus de deux décennies de dictature tenue par le très controversé président déchu Blaise Compaoré, les Burkinabé s’impatientent de voir M. Roch Kaboré apporter au pays des hommes intègres un paradigme nouveau après 27 ans d’obscurantisme.
Ses méthodes de gestion des affaires de l’Etat sont décriées. Les Burkinabé exigent qu’il efface les « traces funestes » laissées par Blaise Compaoré et non les actualiser en empruntant les mêmes sentiers. C’est le défi qu’ils espèrent voir relever leur Président. Ils ne demandent pas à M. Roch de sortir Minerve des mains de Jupiter en faisant tout excellemment, ce qui serait un leurre et une peine perdue, mais de tout simplement leur faire oublier la philosophie politique de ce Blaise Compaoré.
Surtout dans le dossier Thomas Noël Sankara. Depuis un an, aucune réaction de sa part. L’opinion burkinabé commence à douter de la crédibilité de Roch kaboré et attend pour que le nouveau président révise son attitude lente et sonne la charge. Qui a tué Thomas Noël Sankara ? Rock Marc Kaboré Christian cherche et cherche toujours. Difficile mission pour le nouveau président du Burkina de convaincre l’opinion burkinabé qu’il était là en 1987, quand Thomas Noël Sankara fût tué et qu’aujourd’hui, chef de l’Etat burkinabè, il lui serait difficile d’afficher les preuves qu’il était ‘’compaorïste’’ en 1987.
Avec Afrique sur 7