Burkina Faso: le président Kafando maintient ses positions

| 11.07.2015
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Le Président du Faso, Michel Kafando a mis à profit sa visite de travail à Paris pour rencontrer la communauté burkinabè vivant en France, le mercredi 3 juin 2015 à l’Ambassade. A l’occasion, il a fait le tour d’horizon de l’actualité au pays, notamment le processus de transition en cours depuis novembre 2014. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© © Photo : Présidence
Le Président du Faso, Michel Kafando a mis à profit sa visite de travail à Paris pour rencontrer la communauté burkinabè vivant en France, le mercredi 3 juin 2015 à l’Ambassade. A l’occasion, il a fait le tour d’horizon de l’actualité au pays, notamment le processus de transition en cours depuis novembre 2014. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Le président Michel Kafando a livré son message à la nation, la nuit dernière. Le président de la transition s'est prononcé sur la crise que vit le pays, avec le conflit qui oppose le Premier ministre et le régiment de sécurité présidentielle.


Une minute et cinquante-quatre secondes. C'est la durée du message du président burkinabè à la nation. Dans son discours, Michel Kafando a parlé des « moments de graves dangers » que vit le Burkina Faso. Il reconnait que les multiples concertations avec tous les protagonistes n'ont pas permis de désamorcer cette crise. « Tous ont reconnu le péril que courait le pays si rien n'était fait dans les meilleurs délais pour calmer la tension », a-t-il notamment déclaré.

En attendant les conclusions des travaux du cadre de concertation des sages en début de semaine prochaine, le président en appelle au « sens de responsabilité » des Burkinabé en vue de surmonter cette crise. « L'intérêt général aujourd'hui, c'est sauver le Burkina du désordre et du chaos », a-t-il annoncé, avant d'affirmer que ceux qui n'iraient pas dans ce sens, aurait à « en répondre devant les juridictions internationales ». Il a, en outre, assuré la population de « sa ferme » intention de conduire la transition à son terme.

La hiérarchie militaire a par ailleurs fini par joindre sa voix à celle des soldats du régiment de sécurité présidentielle pour demander la démission du Premier ministre et celles des autres militaires des organes de la transition. Une exigence que rejettent cependant certaines organisations de la société civile.

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