Selon une déclaration lue par le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, la réunion d'environ 10 heures a également proposé un délai de 12 mois pour la transition qui devra être piloté par un civil.
Regroupant les membres de la société civile, les partis politiques et la présidence de la transition, la rencontre de Ouagadougou a par ailleurs demandé l'organisation d'élections couplées (présidentielle et législatives) en 2015.
Ces négociations ont été émaillées par un incident provoqué par la présence des représentants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir parmi les délégations que recevaient individuellement la médiation ONU-UA-CEDEAO.
Des frondeurs composés des membres de la société civile et des partis d'opposition ont dû quitter la salle de réunion pour manifester leur mécontentement.
Une mission de la CEDEAO composée de trois chefs d'Etat est arrivée mercredi à Ouagadougou en vue d'aider les acteurs sociopolitiques de la crise politique au Burkina Faso, marquée par la démission et la fuite du président Blaise Compaoré et la confiscation du pouvoir par les militaires, à asseoir une transition pacifique avec à sa tête un civil.
Les négociations se sont déroulées sous l'égide des trois chefs d'Etat de la CEDEAO sont le président John Dramani Mahama du Ghana, Goodluck Jonathan du Nigeria, Macky Sall du Sénégal, ainsi que l'ancien Premier Ministre du Togo Edem Kodjo en sa qualité de d' Envoyé Spécial de l'UA.