«Il y a de nouveaux enjeux qui rendent nécessaires que l’on fasse le point de la situation pour voir ensemble de quel manière l’administration se réorganise pour pouvoir faire face à ces nouveaux défis», a expliqué le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Pengdwendé Clément Sawadogo.

Les participants venus des différentes régions du pays vont, pendant deux jours, s’approprier des techniques d’intervention de l’administration du travail dans l’économie informelle, des questions de mutualité sociale et d’assurance maladie et mener des réflexions sur l’adaptation de l’administration du travail au monde du travail en perpétuelle évolution.

Pour M. Sawadogo, les inspecteurs et les contrôleurs de travail abattent au quotidien un travail remarquable pour instaurer de manière permanente le dialogue social dans les entreprises du secteur privé et du parapublic.

C’est pourquoi souligne-t-il, «le gouvernement n’aura de cesse d’appeler à la cohésion sociale et à l’ardeur au travail, seuls à même de permettre à notre pays d’être à la hauteur des challenges du moment».

«Nous savons qu’il y a une évolution marquée de tous les processus d’organisations de ces entreprises et le monde du travail lui-même évolue à l’aune des nouvelles technologies de l’information et de la communication et à l’aune de la mondialisation ».

La conférence nationale des inspecteurs et contrôleurs du travail se tient de manière continue depuis 2006. Au vue de retombées attendues à savoir l’engagement à moderniser les pratiques de l’administration du travail, le gouvernement a décidé de son institutionnalisation en janvier 2015.

Au Burkina Faso, l’inspection du travail a pour mission entre autres, le contrôle des établissements, l’information de l’autorité compétente sur les abus et les domaines non couverts par la législation sociale, et la réconciliation.

Agence d’Information du Burkina

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