CNT: deux délégations reçues par Chériff Sy

| 14.04.2015
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En séjour au Burkina le directeur de la Démocratie, des droits de l’Homme et de la Paix de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a été reçu en audience le jeudi 12 mars 2015 par le président du Conseil National de la Transition (CNT).
© © Photo : CNT
En séjour au Burkina le directeur de la Démocratie, des droits de l’Homme et de la Paix de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a été reçu en audience le jeudi 12 mars 2015 par le président du Conseil National de la Transition (CNT).
Le président du Conseil national de la Transition a reçu en audience, ce mardi 14 avril 2015, deux délégations. Il s'agit de celle conduite par Dahir Mootish Alenaze, ambassadeur du royaume d'Arabie Saoudite au Burkina, et des membres de l'organisation «Union Capital» venus s'entretenir avec les responsables du Parlement sur les actions qu'ils mènent dans le domaine du financement des infrastructures.


L'ambassadeur du royaume d'Arabie Saoudite a salué l'excellence des relations qui lient son pays au Burkina Faso.

Il était dix heures, lorsque Dahir Mootish Alenaze a fait son entrée dans la salle d'audiences du CNT, accueilli avec sa suite par le maître des lieux, Chérrif Sy. Au bout d'une demi-heure d'entretien, l'ambassadeur confie aux journalistes que cette première rencontre avec le chef de la représentation nationale burkinabè s'inscrit dans le cadre d'une visite de courtoisie. Aussi, a-t-il saisi cette opportunité pour féliciter M Sy pour son élection à la tête de l'institution. «Nous avons échangé autour des différents axes de la coopération bilatérale, du traité d'amitié et d'une éventuelle collaboration entre les parlements des deux pays comme cela se fait déjà entre les deux gouvernements» a expliqué le diplomate saoudien. Pour lui, il s'agit de prendre langue avec les autorités de la Transition pour renforcer les relations qui lient les deux nations et les deux peuples. L'accord-cadre qui doit régir le partenariat entre les deux pays n'a pas été occulté.

Selon Dahir Mootish Alenaze, le document qui sera paraphé très bientôt par la commission mixte de coopération Burkina Faso-Arabie Saoudite prendra en compte plusieurs axes de développement.

Le président de L'Union Capitale dit être venu soumettre un projet de construction d'infrastructures pour le développement.

Le deuxième entretien du chef du Parlement transitoire a été accordé à la délégation de la société financière française de «l'Union Capitale», conduite par son président Jean-Marc Vernière. Spécialisé dans la recherche des financements des grands projets d'infrastructures ayant des objectifs de développement, L'Union Capitale, selon son président, est venue expliquer l'étendue de ses ambitions pour le Burkina Faso dans le secteur de l'éducation primaire dont plusieurs projets avaient été entérinés sous le régime déchu. C'est, convaincu de la noblesse de la cause de l'enfance que le président de l'Union Capitale, qui se dit heureux d'avoir rencontré des personnes attentives, a décidé, en collaboration avec ses partenaires, d'apporter son soutien à l'éducation des enfants à travers la construction d'infrastructures scolaires et de formations. C'est alors dans l'optique de mettre les nouvelles autorités au diapason des choses et de discuter de la faisabilité que Jean-Marc Vernière est venu échanger avec Chérrif Sy sur les modalités de relance des activités que son institution s'apprêtait à mener au Pays des hommes intègres.

Visiblement satisfaits à sa sortie d'audience, Jean Marc Vernière a salué l'hospitalité et la disponibilité des autorités burkinabè.

W. DAVY

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