«Le nombre d’enfants souffrants de malnutrition est passé de 40.000 en 2011, à 120.000 en 2015 », selon le secrétaire général de l’ONU. La malnutrition est donc pour Ban Ki-moon, « un problème qui préoccupe et qui doit préoccuper tout le monde». «Fier» de l’effort que déploie l’Etat burkinabè pour promouvoir l’allaitement maternel et la lutte contre la malnutrition, Ban Ki-moon a exprimé sa volonté de «mettre en lumière ce qui est accompli au Burkina afin de sauver plus de vie ».
« Je suis ici pour attirer l’attention sur ce problème et trouver ensemble une solution. Engageons-nous à aider tous les enfants de ce pays dans l’intérêt de notre avenir commun », a rassuré Ban Ki-moon. Il s’engage par ailleurs, à apporter le soutien de l’institution onusienne à l’Etat burkinabè.
Dans le livre d’Or du centre médical Schiphra, Ban Ki-moon a écrit : « je suis admiratif du personnel dévoué de l’hôpital Schiphra qui travail pour l’avenir de ce pays, et qui s’occupe si bien de ces enfants. Les Nations-Unies sont à vos côtés ».
Avant cette visite d’infrastructures socio-économiques, Ban Ki-moon a rendu visite au Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, et au président de l’Assemblée nationale, Salif Diallo. Après Ouagadougou, Ban Ki-moon se rendra en Mauritanie pour la suite de sa tournée africaine.
Abel Azonhandé