Burkina/Attaque : « sous le choc » les populations appelées à la « franche collaboration » (Kaboré)

| 18.01.2016
Réagir
Burkina/Attaque : « sous le choc » les populations appelées à la « franche collaboration » (Kaboré)
© DR / Autre Presse
Burkina/Attaque : « sous le choc » les populations appelées à la « franche collaboration » (Kaboré)
Ouagadougou - Le Président Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a appelé dans un message à la Nation, les populations à une « franche collaboration », quelques heures après les attaques terroristes sanglantes qui ont mis le pays sous le choc.


Dans son allocution à la Nation, M. Kaboré a affirmé que 28 personnes ont été tuées, une cinquantaine autres blessées et 4 parmi les forces de défense et de sécurité dont un militaire français.

Il a ajouté que trois terroristes ont été tués « pour le moment », 156 otages libérés et que le ratissage est en cours.

« Devant ce lourd bilan humain que ces forces du mal ont infligé à notre peuple et à ses amis d’autres pays en visite au Burkina Faso, la nation burkinabè reste sous le choc », a-t-il dit.

« Aussi, voudrais-je inviter les populations à la vigilance et à la franche collaboration avec les forces de défense et de sécurité pour dénoncer toute personne ou toute situation suspecte dans les meilleurs délais », a-t-il soutenu.

Le président burkinabè a salué "le professionnalisme et la solidarité entre les forces de défense et de sécurité burkinabè et les forces spéciales françaises et américaines qui ont permis de lancer et de conduire avec succès l'offensive contre ces terroristes".

Dans la foulé M. Kaboré a annoncé des mesures sécuritaires pour sécuriser les institutions et les lieux sensibles ainsi que celles des frontières et des grandes villes.

Le Premier ministre Burkinabè Paul Kaba Thiéba a annoncé samedi l'instauration d'un deuil national de 72 heures, ainsi que la mise en œuvre "urgente de l'Agence nationale de renseignement, le renforcement de la sécurisation des frontières et des villes" et des "mesures de sécurité dans les hôtels" soutenue par la "réactivation de la police de proximité".

Le Président Burkinabè a conclu que ces actes criminels, d’une rare barbarie, perpétrés contre d’innocentes personnes et que l’organisation criminelle Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) vient de revendiquer visent à déstabiliser le Burkina Faso et ses institutions républicaines et à saper les efforts de construction d’une nation démocratique, paisible et prospère.

Agence d’Information du Burkina

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité