6e congrès de l’AMBF : les élus locaux échangent sur les défis du développement local

| 22.08.2016
Réagir
Le VIe Congrès de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) se tient, les 19 et 20 août 2016 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture intervenue le vendredi 19 août 2016 a été présidée par le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© Ministère
Le VIe Congrès de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) se tient, les 19 et 20 août 2016 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture intervenue le vendredi 19 août 2016 a été présidée par le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
L’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) a tenu son 6e congrès statutaire, les 19 et 20 août 2016, à Ouagadougou sous le thème : « Rôle et place des communes dans la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) ».


Après une période de léthargie consécutive à la suspension des conseils des collectivités territoriales en novembre 2014, les maires des communes urbaines et rurales sont à nouveau sur les chantiers de développement. « Rôle et place des communes dans la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) », c’est sous ce thème qu’ils se sont réunis en congrès, les 19 et 20 août 2016 à Ouagadougou. Ce 6e congrès de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) consacre la reprise des activités de leur structure faitière. En effet, l’AMBF entend, entre autres, participer à la création et au développement d’une véritable administration communale, la mise en œuvre de la gouvernance locale, l’attente des objectifs de développement durable et à la gestion efficiente des collectivités territoriales. Le président du comité national d’organisation, Armand Pierre Béouindé, maire de la ville de Ouagadougou, a indiqué : « Ce thème est une interpellation pour l’ensemble des acteurs de la décentralisation en particulier les autorités centrales, sur la place et le rôle des collectivités territoriales, notamment des communes dans la promotion du développement local ». Il a ajouté que durant ces deux jours, les maires vont se projeter dans le futur et se donner de nouveaux défis aux côtés des partenaires que sont l’Etat, les partenaires techniques et financiers et la société civile.

Quant au ministre en charge de l’administration territoriale et de la décentralisation, Simon Compaoré, par ailleurs parrain de la cérémonie, il a affirmé que la fonction de maire est un « sacerdoce » avant de féliciter les élus pour avoir été portés à la tête de leurs communes et arrondissements. Puis, il les a invités à s’approprier le Plan national de développement économique et social (PNDES) afin de « s’engager à participer aux changements qualitatifs et quantitatifs attendus pour le mieux-être de nos vaillantes populations en apportant des réponses tangibles à leurs préoccupations ». Il a aussi tenu à préciser quelques avancées enregistrées dans la mise en œuvre de la décentralisation au Burkina Faso. Au nombre de ces acquis, il a, entre autres, cité l’adoption du code général des collectivités territoriales, la mise en place d’une organisation administrative au sein de celle-ci, et le transfert de onze domaines de compétences par le décret du 10 octobre 2014. A l’ouverture des travaux du 6e congrès, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba et le président de l’Assemblée nationale burkinabè, Salifou Diallo sont venus encourager les élus afin qu’au sortir de cette grande rencontre un référentiel soit élaboré pour une gestion efficiente des communes au profit des communautés. Du reste, les travaux du 6e congrès de l’AMBF ont porté sur des échanges avec le Premier ministre sur le PNDES ; des entretiens avec des partenaires de communes, l’examen et l’adoption des rapports moral et financier, la relecture des statuts et règlements intérieurs et la mise en place d’un nouveau bureau.

Emmanuel BICABA
Théodore Dakuyo
(Stagiaire)

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité