Suite là la chute du régime du président Blaise Compaoré en octobre 2014, un gouvernement de Transition a gouverné le Burkina Faso jusqu'à l'élection de Roch Marc Christian Kaboré comme président de la République, en novembre 2015.
Selon le conseil des ministres, les investigations ont concerné 48 structures administratives et démembrements de l'Etat (Entreprises, projets et programmes, fonds nationaux), 13 collectivités territoriales relativement aux lotissements, 5 régies d'avances, 10 comptes de dépôts et 254 commandes publiques.
Les principaux constats qui se dégagent sont relatifs au non-respect des textes en matière de passation des marchés publics.
Ces investigations ont été réalisées par l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) avec l'appui de l'Inspection générale des finances (IGF) et des Inspections techniques des ministères (ITS).
Selon le gouvernement, l'objectif était de constituer une situation de référence à la prise de fonction du gouvernement de Transition mais aussi, d'assainir et de moraliser la vie publique afin de restaurer la confiance entre le citoyen et l'Etat.
Des membres du gouvernement de transition sont accusés de corruption et de malversation.