Selon les indiscrétions, l’ASCE-LC s’est beaucoup intéressée au respect des procédures de soutien aux entreprises et personnes bénéficiaires, à l’opportunité de soutien à ces entreprises et personnes, au remboursement, etc. Dans certaines sociétés soutenues, des personnes influentes du pouvoir de Blaise Compaoré étaient soit à la tête soit dans le conseil d’administration.
Les premiers responsables du FBDES ont été interpelés officiellement afin de donner plus d’informations ou justifier certaines pratiques. C’est à l’issue de leurs réponses que l’ASCE-LC tirera une conclusion définitive dont nous ne manquerons pas d’en faire écho.
La seconde structure contrôlée est le Centre national de l’Information, de l’Orientation scolaire et professionnelle (CIOSPB). Le contrôle a porté, entre autres, sur l’allocation des bourses aux étudiants. L’ASCE-LC a trouvé des «choses pas claires» à ce niveau parce qu’une liste d’étudiants qui ne remplissaient pas les critères ont été bénéficiaires de bourses. Mais ce n’est que les premiers constats.
Les premiers responsables du CIOSPB ont été invités à faire des commentaires et c’est à l’issue de leur réponse que l’ASCE-LC statuera.
Il nous est revenu que le gouvernement de la Transition, avant de partir, a pris le soin de revoir à la baisse (la moitié) le budget 2016 de l’Autorité alors que ses missions ont été étendues. Pour rendre l’ASCE-LC plus efficace, il serait juste que les nouvelles autorités revoient à la hausse la subvention accordée à cette institution qui, si elle joue bien son rôle, pourra ramener chaque Burkinabè à son intégrité d’origine.
Adoua Kassiro