ASCE : Luc Marius Ibriga a prêté serment

| 11.12.2014
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ASCE : Luc Marius Ibriga a prêté serment
© DR / Autre Presse
ASCE : Luc Marius Ibriga a prêté serment
Le Pr Luc Marius Ibriga, nommé Contrôleur général d'Etat le 23 novembre dernier, a prêté serment mercredi 10 décembre 2014 à la Cour de Cassation.


«Je jure et je prends solennellement l'engagement devant le peuple burkinabé de bien et loyalement défendre ses intérêts en tout temps et en tout lieu ; d'accomplir ma mission avec toute l'objectivité qui sied à une personne libre et digne ; et de me conduire en toute circonstance avec honneur, dévouement, intégrité et discrétion».

C'est par ces engagements que Luc Marius Ibriga, nommé le 23 novembre dernier contrôleur général d'Etat de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat (ASCE), a prêté serment mercredi 10 décembre 2014 à Ouagadougou. Après avoir félicité le nouveau contrôleur général, le premier président de la cour de Cassation Thérèse Traoré a rappelé que le contenu du serment constitue des obligations qui impliquent le succès de la mission du contrôleur et de la crédibilité de son institution.

Le Contrôleur général d'Etat Luc Marius Ibriga a, quant à lui, souligné que l'ASCE, selon les textes qui régissent son fonctionnement, est indépendante et ne reçoit pas d'ordre de l'autorité étatique. L'institution, a-t-il indiqué, mène ses enquêtes selon un manuel de procédure bien établi et rend ses décisions en toute objectivité. L'ASCE est une structure d'investigation et de contrôle qui une fois qu'elle constate les faits, transmet à qui de droit le dossier pour que justice soit rendue.

Le nouveau contrôleur général entend aussi faire le point sur la situation de la gestion financière de l'Etat. «Nous pensons améliorer les synergies d'action entre l'ASCE et la Justice, car souvent certains dossiers ne rencontrent pas des compétences qui puissent les analyser de manière efficace», a-t-il déploré. C'est pourquoi, selon lui, il serait approprié qu'il y ait des bureaux spécialisés dans la délinquance financière pour véritablement prendre à bras le corps les dossiers qui nécessitent un traitement diligent.

Selon le procureur général, le contrôleur général d'Etat a sous sa coupe plusieurs tâches. Il s'agit notamment de la réception et l'étude des dénonciations des administrés dans leurs relations avec les administrations de l'Etat, des collectivités territoriales, des établissements publics ou tout autre organisme investi d'une mission de service public ; de l'autorisation de procéder à des investigations sur les pratiques de délinquance économique et de corruption au sein de l'administration.

Le contrôleur général d'Etat, a-t-il relevé, doit aussi saisir la justice de toute infraction commise par les services publics de l'Etat, des collectivités territoriales, des établissements publics et assurer le suivi de la mise en œuvre des politiques nationales de lutte contre la corruption ainsi que la coordination des actions menées dans ce cadre.

Wamini Micheline OUEDRAOGO

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