Cette stratégie, selon des démissionnaires a pour effet de paralyser davantage le parti présidentiel, créant la suspicion en son sein et dans son environnement. Du coup, au CDP, tout le monde se méfie de l'autre et l'on ne sait plus a qui confier quoi. L'hémicycle n'échappe pas à cette situation, bien que les députés CDP aient été amenés à prêter allégeance au pouvoir. Malgré tout, la crainte est toujours grande, car certains élus préfèrent rester mais avec l'option de toujours voter contre des lois bien précises.
De ces lois «non grata» fera certainement partie celle sur le referendum. Sans être pour ou contre un camp quelconque, on ne peut qu'espérer que la démocratie se fasse dans la paix. Mais il se murmure que le président du Faso attend voir la configuration de la marche du samedi 18 janvier 2014 pour créer une surprise. De quelle nature? On attend de voir.