Appui de l’UE à la Transition: 39,4 milliards dans les caisses de l’Etat burkinabè

| 01.08.2015
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Le Ministre de l’Economie et des Finances et le Chef de la délégation de l’Union Européenne au Burkina Faso, ont procédé le jeudi 25 Juin 2015 à Ouagadougou, à la signature d’un protocole d’accord de don d’un montant d’environs Soixante   Dix Huit Milliards Sept Cent Quatorze Millions Huit Cent Quarante Mille (78 714 840 000) de FCFA pour le financement du  Programme d’Appui  à la Transition au Burkina Faso (PATBF). Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
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Le Ministre de l’Economie et des Finances et le Chef de la délégation de l’Union Européenne au Burkina Faso, ont procédé le jeudi 25 Juin 2015 à Ouagadougou, à la signature d’un protocole d’accord de don d’un montant d’environs Soixante Dix Huit Milliards Sept Cent Quatorze Millions Huit Cent Quarante Mille (78 714 840 000) de FCFA pour le financement du Programme d’Appui à la Transition au Burkina Faso (PATBF). Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
L’Union européenne (UE) et le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) ont tenu conjointement une conférence de presse le vendredi 31 juillet 2015 à Ouagadougou. Au centre des échanges, la contribution financière de l’UE au processus de Transition du Burkina Faso, dont la première tranche, d’une valeur de 39 milliards 400 millions de francs CFA, sera versée au budget de l’Etat.

La conférence de presse a été sanctionnée par deux déclarations liminaires. Celle du ministre de l’Economie et des Finances et celle du Chargé d’Affaires, Chef de la coopération de la Délégation de l’Union européenne représentant l’Ambassadeur de l’UE au Burkina Faso.

Dans son mot, le ministre en charge des Finances, Jean Gustave Sanon, a déclaré que «dans le cadre de son soutien au processus de la Transition et à l’organisation des élections au Burkina Faso, la délégation de l’Union européenne a accédé à la requête du gouvernement burkinabè en lui octroyant sous forme de don, un montant de 120 millions d’euros soit environ 78 milliards 714 millions de francs CFA pour le financement d’un programme dénommé Programme d’appui à la Transition au Burkina Faso avec un décaissement en deux tranches annuelles, respectivement en 2015 et 2016».

Ce programme vise, d’une part, à consolider l’Etat de droit et la gouvernance et d’autre part, à augmenter l’espace budgétaire du gouvernement en 2015 et en 2016, a-t-il expliqué. Il permettra par ailleurs d’accompagner le processus de la Transition et de renforcer le dialogue avec le gouvernement sur la politique nationale de développement.
La convention de financement a été signée le 25 juin 2015 et le dossier de décaissement de la première tranche a été approuvé par le partenaire le 24 juillet 2015 d’un montant de 60 millions d’euros soit 39,4 milliards de francs CFA; elle permettra au gouvernement de la Transition de faire face à ses défis et de les relever, selon Jean Gustave Sanon.
Cet appui fait suite aux rencontres à Bruxelles entre le Président Michel Kafando et les plus hautes autorités des institutions européennes, aux dires du représentant de l’UE, Thierry Barbé, qui a souligné que «ces rencontres ont également contribué à la prise de décision relative à l’envoi d’une mission d’observation électorale» pour un montant de 2 milliards de francs CFA.

Face aux questions des journalistes sur la nature de cet appui budgétaire, le ministre de l’Economie et des Finances a précisé qu’il s’agit bel et bien d’un don de l’Union européenne et qu’il ne saurait, par conséquent, être question d’un quelconque remboursement avant d’ajouter que le décaissement de la deuxième tranche interviendra au 2ème trimestre de 2016. C’est pourquoi, il a salué cette initiative de l’UE car, à l’en croire, il n’y était pas prévu un appui de cette forme mais, c’est du fait de la particularité de la situation du Burkina que cette aide a été mobilisée par les partenaires européens. Ce financement de l’UE sera affecté à plusieurs domaines dont le secteur de la justice. Raison pour laquelle, aux dires du ministre de la Justice, Joséphine Ouédraogo, même si cet appui arrive vers la fin de la Transition, il va lui permettre surtout de terminer certains chantiers et d’engager d’autres, notamment le pacte de la justice.

A la question de savoir s’il s’agit de liquidité, le ministre des Finances a répondu que le décaissement sera effectif dans deux ou trois jours.

Omar Compaoré

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