Jean Lamy a rassuré que l’Union européenne, qui est déjà le principal partenaire du Burkina, restera aux côtés du pays et soutiendra ce programme. Une bonne nouvelle pour les nouvelles autorités du Burkina Faso qui comptent mettre l’investissement au cœur de ce programme présidentiel.
Pour revenir à la restitution de l’évaluation du 15 avril, elle a conjointement été commanditée par l’Union européenne et les autres partenaires techniques et financiers (PTF) qui font des appuis budgétaires. Ces appuis représentent 35% de l’aide publique au développement accordée au Burkina Faso.
En complémentarité avec les recettes propres de l’Etat, Jean Lamy estime que les appuis budgétaires ont permis au Burkina Faso d’assurer sa stabilité macroéconomique. «Ils ont été essentiels pour aider le pays à faire face aux chocs externes, pour maintenir sa stabilité économique, pour assurer des taux de croissance économiques significatifs, pour contribuer à la délivrance de services publics sociaux de base à la population et pour payer les salaires des fonctionnaires» a-t-il indiqué.
Cette évaluation s’est focalisée sur les effets sur les finances publiques, la santé, l’eau et l’assainissement. Elle a aussi analysé les impacts des projets et renforcement institutionnel. Des résultats significatifs ont été atteints, même si des insuffisances à corriger ont été relevées.
Afin de permettre que ces appuis aient un réel impact sur les populations et le développement global du Burkina Faso, Jean Lamy a insisté sur la nécessité pour le gouvernement de s’assurer de la réelle efficacité de la dépense publique, notamment en matière d’investissements. Il a recommandé que l’aide budgétaire soit gérée de manière transparente dans un dialogue confiant sur la base d’objectifs partagés.
Abouga Tagnan