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Albert Ouédraogo quitte le « Tocsin », contredit dans son acharnement en faveur du vote de la diaspora

| 23.02.2015
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Albert Ouédraogo quitte le « Tocsin », contredit dans son acharnement en faveur du vote de la diaspora
© DR / Autre Presse
Albert Ouédraogo quitte le « Tocsin », contredit dans son acharnement en faveur du vote de la diaspora
Ouagadougou 23 fév.2015 - Albert Ouedraogo, fervent défenseur du droit de vote des Burkinabè de l'étranger, a rendu sa démission de l'association ''Le Tocsin'', qui a approuvé la décision gouvernementale du report du vote des Burkinabé de l'étranger aux élections de 2015.


«Suite aux dernières évolutions de la vie de l'association qui ne sont plus en phase ni avec mes convictions ni avec le combat que je mène pour le respect du droit et de la citoyenneté, j'ai le profond regret de vous présenter ce jour ma démission de toutes les instances de l'association» a écrit le président du conseil d'Administration du ''Tocsin'' Albert Ouédraogo au président de l'association, selon une correspondance parvenue lundi à l'AIB.

La démission de l'ex ministre des Droits humains, intervient quelques jours après le tollé qu'a suscité sa prise de position énergique en faveur du vote de la diaspora, lors d'une émission télévisée.

Face la virulence des propos contre le Tocsin, son président Arouna Savadogo a jugé le 18 février, la sortie de M. Ouédraogo prématurée et a approuvé la décision du gouvernement de reporter le vote de la diaspora, faute de temps et d'argent.

Membre fondateur de l'association, Albert Ouédraogo a été le premier président du Tocsin depuis sa création le 15 mars 1997 jusqu'à sa nomination en 2011 comme ministre des enseignements secondaire et supérieur.

Il sera remercié du gouvernement après une année et demie marquée également par un passage au département des Droits Humains et de la Promotion Civique.

Le Burkina Faso est dirigé depuis mi-novembre par un gouvernement de transition, à la suite de l'insurrection populaire de fin octobre qui a chassé le président Blaise Compaoré du pouvoir.

Les élections couplées présidentielle et législatives du 11 octobre 2015 et les municipales du 31 janvier 2016, devront rétablir l'ordre constitutionnel.

st-wis/taa

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