« Les groupes terroristes veulent s’attaquer au Burkina Faso précisément parce que c’est une réussite en matière de transition démocratique », a-t-il déclaré. « On s’attaque toujours à ces symboles : au Mali parce que c’est une démocratie, au Burkina Faso parce que c’est une démocratie, à la Tunisie parce que c’est une démocratie », a-t-il énuméré.
Renforcer la coopération militaire
L’enquête sur les attaques du 15 janvier a établi la présence de trois assaillants morts sur le lieu des attaques. Mais quelques jours après l’attentat, Manuel Valls avait parlé de six assaillants, dont trois en fuite.
Le premier ministre français a également promis samedi de renforcer la coopération militaire avec le Burkina Faso et d’autres pays de la région face à l’insurrection islamiste. Des militaires français étaient intervenus lors de l’attaque de la mi-janvier à Ouagadougou où un commando d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait attaqué un hôtel et fait trente morts. « Nous devons renforcer cette sécurité et cette coopération dans le cadre du G5 et de l’engagement de la Minusma [la mission de l’ONU au Mali] avec le soutien de l’Union européenne », a ajouté le chef du gouvernement français.
Le G5 Sahel, créé en février 2014, rassemble la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso. Il s’attache à la coordination et au suivi de la coopération régionale en matière de développement et de sécurité.