La nation a marqué sa reconnaissance à 985 hommes et femmes, le lundi 9 décembre 2013, à Ouagadougou. Devant le président du Faso, Blaise Compaoré, les récipiendaires ont été distingués dans les Ordres national et du mérite burkinabè. Dans l'Ordre national, ils sont au nombre de 399 dont 27 Commandeurs, 100 Officiers et 272 Chevaliers. L'Ordre du mérite burkinabè a enregistré 3 Commandeurs, 58 Officiers et 525 Chevaliers. Après leur décoration, ils ont tous défilé devant le chef de l'Etat qui les a félicités. « Je voudrais féliciter les hommes et les femmes qui, ce soir, ont eu cette grande reconnaissance de la nation pour avoir agi conformément au civisme, ce que nous souhaitons pour notre société. Nous devons avoir à l'esprit que nous sommes dans une communauté nationale, qui a besoin d'hommes et de femmes qui croient en cette communauté », a dit le chef de l'Etat. Pour lui, l'indépendance n'est pas seulement la proclamation, mais aussi un « comportement collectif pour être digne de la Nation, pour mériter de la nation ». C'est pourquoi, il a trouvé qu'il est normal que chaque année, en ces moments uniques pour notre nation, nous puissions nous retrouver autour de ces valeureux hommes et femmes qui ont mérité de la nation.
Souleymane SAWADOGO
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La joie des récipiendaires
François Compaoré, Conseiller à la Présidence du Faso, Commandeur de l'Ordre national
« Je suis animé par des sentiments de joie dans la mesure où toute distinction est censée résumer un travail bien fait. Comme vous l'avez constaté, ce sont les autorités qui nous ont honorés. Je leur dis merci. Également merci aux collègues et à l'ensemble du personnel de l'institution qui m'ont accompagné dans cette œuvre. Cette distinction m'invite à faire encore plus et invite également les collègues à travailler pour que demain ce soit leur tour ».
Général de Brigade Gilbert Diendéré, Chef d'état-major particulier de la présidence du Faso, Commandeur de l'Ordre national
« Je suis très heureux d'avoir été décoré cet après midi. Je remercie tous mes chefs hiérarchiques qui ont pensé que je méritais cette distinction grâce aux efforts que je fournis dans le travail quotidien. Je suis conscient que c'est une récompense, mais c'est également une invite à persévérer dans le travail. Je ferai tout mon possible pour continuer cette œuvre ».
Léné Sébgo, ministre de la Santé, Officier de l'Ordre national
« Ce sont des sentiments de reconnaissance à la nation qui m'animent. Cette décoration est aussi un défi, celui de faire en sorte de toujours mériter davantage cette reconnaissance des plus hautes autorités. C'est un appel à plus d'ardeur et plus d'engagement afin que les missions qui nous sont confiées puissent se dérouler avec des résultats tangibles au bénéfice des populations pour lesquelles nous travaillons ».
Mme Clotilde Honorine Ky/Nikiéma, ministre déléguée chargée du Budget, Officier de l'Ordre national
« Je suis animée de sentiments de satisfaction et de joie. Je remercie les plus hautes autorités qui ont bien voulu aussi nous choisir pour recevoir cette décoration qui nous appelle à nous investir davantage dans l'accomplissement de la mission à nous confiée. Nous saluons l'ensemble de nos collaborateurs qui œuvrent quotidiennement à ce que nous puissions atteindre les objectifs de notre ministère ».
Poussi Sawadogo, secrétaire général du gouvernement, Officier de l'Ordre national
« C'est un sentiment de gratitude, de reconnaissance à l'endroit des plus hautes autorités, notamment le président du Faso et le Premier ministre qui m'ont fait confiance et qui m'ont permis d'avoir cette distinction. Je dédie cette médaille à mes collaborateurs, à mon épouse et aussi à mes enfants et aux jeunes du Burkina Faso pour signifier qu'en ayant foi au travail, on peut être distingué, reconnu ».
Kuilbila Jean Sylvestre Sam, directeur général des Douanes, Chevalier de l'Ordre national
« C'est un sentiment de joie, un sentiment d'avoir accompli au mieux notre mission. Mais également une invite à aller de l'avant, parce que quand on est décoré, cela veut dire que le travail est assez bien fait. Mais on vous invite aussi à mouiller davantage le maillot pour l'atteinte des objectifs qui vous sont assignés, chaque année. Je vois, à travers cette médaille décernée à ma modeste personne, une reconnaissance du travail abattu par l'ensemble des agents, du personnel de l'administration des douanes. Bravo à tous les agents, je les invite à redoubler d'ardeur pour que les années à venir nous puissions aller toujours de l'avant en accomplissant au mieux, notre mission ».
Yacouba Kouraogo, chevalier de l'Ordre national
« Cette décoration est le couronnement d'un combat, d'une lutte acharnée. Je suis dans le textile et dans les fournitures de bureau. Je dédie cette décoration à ma famille, particulièrement à mon papa, à ma maman, à ma femme. Je rends grâce à Dieu. Si on reconnaît tes mérites, c'est un appel à travailler davantage pour gravir les échelons ».
Mme Maïmouna Coulibaly, Chevalier de l'Ordre du mérite burkinabè
« Ce sont des sentiments de joie qui m'animent en ce moment. Je remercie toute ma hiérarchie et le président du Faso. Je dédie cette médaille à mes parents et à tous mes collaborateurs ».
Abel Dabakyo, maire de Dédougou, Officier de l'ordre national
« C'est une joie pour moi parce qu'une distinction de ce genre est vue du côté moral. Les gens ont l'habitude de dire qu'aujourd'hui, les décorations sont complaisantes. Je m'inscris en faux, mais je reconnais qu'il faut la mériter par son comportement sur les plans professionnel, personnel et social. Je suis très content et je souhaite être commandeur dans quatre ans ».
Mahamadou Bonkoungou, PDG du Groupe EBOMAF, Officier de l'Ordre national :
« Cette distinction représente, pour moi, le regard des plus hautes autorités de mon pays, au premier rang desquelles le Président du Faso, sur notre modeste contribution au développement de notre chère patrie. C'est le lieu de lui exprimer toute ma gratitude. Je reçois cette médaille en toute humilité. C'est un signe d'encouragement et un appel à redoubler d'ardeur. C'est une fierté pour tout Burkinabè d'être reconnu et décoré. Il est, donc, tout à fait normal et humain de nous réjouir devant la médaille qui nous a été décernée ce soir. Car elle traduit la bonne appréciation des actions que nous nous efforçons de poser inlassablement à travers nos différentes entreprises. C'est aussi la reconnaissance d'un mérite. Mais nous ne perdons pas de vue que c'est une invite à ne pas baisser les bras, à œuvrer toujours dans une dynamique d'aller de l'avant pour promouvoir le mieux-être socio-économique de notre patrie. J'invite les hommes d'affaires, à persévérer dans le travail afin que nous relevions ensemble les défis qui sont ceux du secteur privé dans le cadre de la construction d'une nation prospère. Le mérite vient d'un travail reconnu. Je dédie cette distinction à ma famille, à mes collaborateurs, à l'ensemble de la communauté des affaires ».
Souleymane Kaboré, chauffeur à Sidwaya, chevalier de l'ordre du mérite burkinabè
« Je remercie Dieu et mes supérieurs hiérarchiques pour le choix porté sur ma personne pour recevoir cette distinction. J'en suis très heureux et cette médaille couronne une vingtaine d'années de service ».
Propos recueillis par Bachirou NANA
Souleymane SAWADOGO
