Cette opération dont la mise en œuvre s’effectuera par l’agence de coopération technique belge et qui s’étalera sur 18 mois, fait suite à une sollicitation du gouvernement burkinabè lors de la visite du commissaire européen en charge du développement, après les attentats du 15 janvier à Ouagadougou.
« Ce projet va, entre autres, améliorer la capacité de réponses aux menaces de type sécuritaire et l’équipement des forces de défenses et de sécurité. Il va également contribuer à la formation des unités spéciales d’intervention, à la coordination et la gestion des crises, à la gestion des renseignements généraux et des secours médicaux», selon le ministre Simon Compaoré.
Depuis le début de l’année 2016, le Burkina Faso fait face à des attaques armées qui ont déjà fait plus d’une trentaine de morts et plusieurs blessés.
Le bilan le plus lourd a été enregistré avec l’attentat de l’Hôtel Splendide en janvier dernier, à Ouagadougou, qui s’est soldé par 30 morts.
TT/cat/APA