Dans la capitale, où régnait un climat d'enfer depuis avril, ces halebardes inespérées resteront longtemps gravées dans les mémoires, le thermomètre ayant considérablement chuté.
Ne voilà-t-il pas qui va redonner un second souffle à la nationale de l'électricité, qui peinait à répondre aux attentes de sa clientèle ?
Au champ maintenant donc, cher cousin, et puisse la terre généreuse récompenser tes efforts.
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En attendant, les acteurs de la scène politique, eux, se ruinent en meetings, conférences, déclarations et marches sur l'épineuse question du référendum.
Aux nombreuses récriminations de l'opposition, le Grand Sachem, qui fait de la résistance en son palais de Kosyam, fait la sourde oreille, bravant les collibets de ses contempteurs pour gagner l'électorat à sa cause.
C'est ainsi que, le week-end écoulé encore, il a sorti l'artillerie lourde pour aller à la conquête de Tanghin-Dassouri, fief de la Fédération associative pour la paix avec Blaise Compaoré (FEDAP-BC), Kokologho, Ramongho, Poa, Koudougou et enfin Réo. Mais plus jamais, l'on s'interroge dans le lanterneau politique burkinabè : pourquoi l'enfant terrible de Ziniaré a-t-il subitement décidé de se retrousser les manches ?
A ce qu'il paraît, cher cousin, ce regain d'intérêt du chef serait dicté par les caciques du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), convaincus qu'ils sont qu'il faut que Blaise Compaoré paie de sa personne pour contraindre ses vis-à-vis au silence.
Vrai ou faux ?
Côté opposition en tout cas, l'événement reste sans conteste l'annonce de ce gigantesque meeting le 31 mai à venir à Ouagadougou pour réitérer sa sainte horreur du référendum.
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Cher Wambi, le député Bouba Yaguibou n'avait sans doute pas tort quand il affirmait, dans une récente interview, que leur parti, l'Alliance pour la Démocratie et la Fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), détenait la clef de la modification constitutionnelle projetée par le clan présidentiel pour accorder un bail à vie à Kosyam à Blaise Compaoré. Je ne sais pas si c'est l'unique clé mais une chose est sûre, cher cousin, l'Eléphant est dans une certaine mesure faiseur de roi dans cette affaire. Tu le sais bien, Me Gilbert Noël Ouédraogo et ses camarades sont opposés à toute idée de référendum, et donc de tripatouillage de l'article 37 ; ce qui ne les empêche pas, étrange paradoxe, d'être de «la majorité plurielle», non de «la mouvance présidentielle». Nuance. Qu'à cela ne tienne, cette position du «un pied dedans, un pied dehors»finit par être inconfortable, surtout en ces temps d'incertitude où il faut se déterminer.
En attendant, le pachyderme est l'objet de toutes les sollicitudes, car ses 18 députés pourraient peser lourd dans la balance parlementaire au cas où le projet de révision constitutionnelle atterrirait à l'Assemblée «pour appréciation». J'ai ainsi appris par ouï-dire, cher Wambi, que Gilbert et son lieutenant Zakaria Tiemtoré ont longuement été reçus il n'y a pas longtemps par Assimi Koanda et les frères Compaoré (Blaise et François). Que se sont-ils dit ? Je ne saurais te le dire, mais j'imagine qu'il s'agit d'une offensive de charme pour retourner l'Eléphant. Dans ce cas de figure, quels genres de promesses a-t-on pu lui faire ?
En tout cas, c'est peu dire que d'affirmer que Gilbert, qu'on travaille au corps, doit souffrir le martyre, car on ne voit pas trop comment il peut se parjurer sur une question aussi essentielle sans risquer le suicide politique et/ou l'éclatement de son parti.
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Pendant ce temps, cher cousin, du côté de la lagune Ebrié, Alassane Dramane Ouattara, le président ivoirien, ne désespère pas d'amener ses frères burkinabè à fumer le calumet de la paix.
J'en veux pour preuves ces audiences qu'ils ne cessent d'accorder aux protagonistes de la scène :
ainsi, après les gourous du MPP, de l'UPC, du CDP, de l'ADF/RDA, reçus successivement en son palais, c'est aujourd'hui le tour d'Arba Diallo, président du PDS/Metba, d'aller écouter son ancien condisciple.
Et depuis ce mercredi 14 mai, en effet, Arba est en terrain bien connu, lui qui, avec Alassane Dramane Ouattara, fut un des premiers lycéens de Ouagadougou à bénéficier d'une bourse américaine pour aller étudier aux USA.
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Oui, cher cousin, qu'est-ce qui fait courir depuis peu les acteurs du secteur informel ?
Les photocopieuses ne cessent de tourner ; les palais de justice et les commissariats de police ne désemplissent pas.
Oui, ce n'est ni plus ni moins qu'en raison de cette folle rumeur selon laquelle l'Etat aurait débloqué la bagatelle de 5 milliards à leur partager.
S'il est vrai qu'une Opération spéciale Financement des activités du secteur informel est envisagée, au niveau du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES), la communication a failli, semant la cacophonie au sein du secteur informel.
Quels sont, en effet, les critères d'éligibilité à un tel fonds ? Ils sont en tout cas nombreux aujourd'hui à véhiculer la rumeur selon laquelle il faut appartenir à un certain parti politique, et pas des moindres pour en bénéficier.
Chers messieurs du FBDES, il y a lieu de communiquer, et dans toutes les langues, afin de faire taire à jamais ceux-là qui, la main sur le cœur, jurent que le référendum n'est pas étranger à ce projet.
Car, à terme, ces milliards-là pourraient semer la division au sein du secteur informel, si ce n'est déjà fait.
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Te souviens-tu des mésaventures de l'équipe d'enrôlement de la CENI à Guibaré, qui, comme je t'écrivais dans ma dernière lettre, aurait été refoulée de la mairie. Eh bien, je te propose le droit de réponse que m'a fait parvenir le maire de Guibaré.
Monsieur le Directeur,
Dans votre livraison du vendredi 09 mai 2014, vous dites, dans la rubrique «Une lettre pour Laye» au sujet de la révision des listes électorales, que selon certaines sources, l'équipe d'enrôlement de la commission électorale communale indépendante (CECI) de la commune de Guibaré a actuellement établi ses quartiers à l'école primaire de Guibaré parce qu'ayant été refoulée de l'enceinte de la mairie de ladite commune dont je suis le maire.
Toujours selon vos sources, le conseil municipal aurait demandé à ladite équipe de louer la salle, les chaises et les tables qui doivent leur servir dans leur tâche si elle désirait s'installer à la mairie.
Permettez-moi à travers ce droit de réponse de rétablir la vérité pour l'opinion nationale et internationale.
En effet, le conseil municipal de la commune rurale de Guibaré que je préside n'a jamais été approché par qui que se soit au sujet de la révision des listes électorales lancée depuis le 29 avril 2014. Je démens avoir jamais été approché par quiconque pour la mise à disposition d'une salle pour les travaux de la CECI, et je défie toute personne qui pourrait prouver le contraire de se prononcer ouvertement.
Vous remerciant par avance pour l'intérêt que vous portez à notre commune, je vous prie, Monsieur le Directeur de publication, de croire en l'assurance de ma profonde considération.
Karim Sawadogo
Instituteur certifié
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S'il y a un domaine dans lequel les ouvrages ne sont pas fréquents, c'est bel et bien celui de la fiscalité. C'est avec plaisir que je t'apprends la mise à la disposition du public d'un Guide sur la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) par le Directeur général de l'ENAREF, Amadou Nébila Yaro.
Ce docteur en droit que de nombreuses personnes donnent pour l'un des meilleurs spécialistes en fiscalité de notre pays ne se contente donc pas d'administrer l'ENAREF, mais écrit également des articles et des ouvrages. On se souvient de ses articles sur la fiscalité dans les quotidiens de la place.
Préfacé par notre grand argentier himself, le ministre de l'Economie et des Finances, cet ouvrage, de 209 pages, décortique la TVA pour la rendre accessible au plus grand nombre.
Sais-tu par exemple que lors des débats houleux en 1992, certains avaient donné comme sens aux trois lettres de la TVA «Tout Va Augmenter» ou encore «Tiendrébéogo Veut de l'Argent» du nom du ministre délégué au Budget de l'époque.
En tout cas, cher cousin, l'ouvrage, m'a indiqué ton neveu Bangrenooma, mérite d'être lu afin de comprendre et de maîtriser les B.A.-BA de la TVA ; ce qui peut aussi nous permettre à tous de lutter contre l'incivisme fiscal.
La précampagne pour le référendum tourne à plein régime au niveau du parti au pouvoir. Après avoir laissé quelque peu le terrain à leurs ex-camarades du MPP, les responsables du CDP semblent avoir mis en branle leur machine avec en tête le Grand Sachem, Blaise Compaoré, qui ne rate plus l'occasion de communier avec le peuple pour tester sa cote de popularité.
On apprend, du reste, que c'est sa formation politique qui l'a incité à se retrousser les manches pour qu'ensemble ils puissent surmonter les obstacles et atteindre l'objectif commun : la modification de l'article 37 pour lui permettre de solliciter un nouveau bail présidentiel. C'est dans cet élan de mobilisation de ses troupes que le CDP va à l'assaut des 370 communes ce week-end pour sensibiliser les militants et sympathisants à s'inscrire sur les listes électorales, faire le compte rendu du conseil national du parti et surtout les préparer à serrer la ceinture en vue du référendum sur l'article 37. En tout cas, on annonce de grandes mobilisations dans les communes pour montrer que le parti tient sur ses deux pieds et est prêt pour faire triompher son combat : maintenir l'actuel locataire de Kosyam dans son fauteuil au-delà de 2015.
Ce n'est pas tous les jours que Dédougou connaît l'effervescence du jeudi 15 mai 2014, car ce n'est pas tous les jours qu'un richissime homme d'affaires du coin marie sa fille, aînée de surcroit et héritière de l'empire : au secteur n°1 Grand Forakuy de ladite ville a eu lieu en effet le mariage musulman (furu) d'Alizèta Bonkoungou avec Raphaël Kambou. La nouvelle mariée n'est autre que l'enfant de Mahamadou Bonkoungou, P-DG du groupe EBOMAF opérant notamment dans les domaines du BTP, des transports, etc. Inutile de vous dire qu'il y avait ripaille. Et ce n'est pas fini, puisque le second acte de l'hyménée se jouera le samedi 24 mai prochain, cette fois-ci à Ouagadougou. Au-delà de l'aspect festif, ce qui est remarquable, c'est l'esprit œcuménique de la noce, puisqu'après la mosquée à Dédougou, une bénédiction nuptiale interviendra ce jour-là à 15h au temple Bethel Israël, précédée de la cérémonie civile à 12h à l'hôtel de Ville de la capitale. Pour arroser tout ça, les tourtereaux reçoivent leurs invités sur le coup de 18h à la salle des banquets de Ouaga 2000. On ne peut que leur souhaiter heureux ménage.
«Le client est roi ! C'est vrai ! Même en...». C'est ce qui a été servi à un client par un agent d'une grande société privée de la place, en réponse à la plainte de celui-ci concernant la prestation de ladite société. Le tout en mâchonnant quelque chose à en juger par son élocution. Avant c'étaient les travailleurs du public qui étaient coutumiers du fait. Quand un du privé se comporte de la sorte, on se demande comment il a pu s'introduire dans la maison. En tout cas, elle - puisqu'il s'agit d'une dame - peut s'estimer heureuse, car si le client était allé jusqu'au bout de ses intentions, elle aurait perdu son boulot.
Depuis l'escalade des hostilités entre éleveurs et agriculteurs dans la commune de Mané (Sanmatenga) le 26 avril avec mort d'homme, nombreux sont ceux-là qui s'investissent, qui pour trouver une solution à la crise, qui pour apporter assistance aux victimes, dont certaines ont vu leurs provisions de céréales partir en fumée. C'est ainsi que la députée Zénabo Drabo, qui était hors du pays au moment des faits, a effectué un déplacement dans la localité le dimanche 11 mai pour non seulement demander aux antagonistes de refreiner leurs ardeurs guerrières, mais aussi offrir des vivres aux délogés. On espère que la conjugaison des efforts finira par avoir raison des rancœurs.
Enfin la hache de guerre enterrée ? Le 6 mai 2014, lorsque le ministre de l'Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba, a convoqué la société des deux roues Mégamonde et la Banque commerciale du Burkina (BCB) pour concilier les positions, un terrain d'entente a été trouvé.
A l'issue de la rencontre, un protocole d'accord a été signé pour solder 6 ans de bataille judiciaire. Mégamonde devait à sa banque près de 8 milliards de francs CFA pour avoir été condamnée en 2009 pour malversation et dissipation de marchandises dans un magasin de stocks de son client. Mégamonde avait à son tour attaqué la BCB et avait eu gain de cause. A ce titre, la banque devait payer un milliard 400 millions de francs CFA pour les faits exposés, non compris dans les dépens. La BCB, dont le client, Mégamonde, n'épongeait pas son ardoise de près de huit milliards de nos francs refusait de s'exécuter. Chaque camp campait sur ses positions. La BCB attendait de Mégamonde le paiement de sa dette de huit milliards, et la société des deux roues tenait à son milliard 400 millions de francs CFA. C'est alors que le ministre de l'Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba, se serait saisi de l'affaire pour une médiation. Une médiation qui aurait abouti à un protocole d'accord le 06 mai 2014. Dans ce protocole, selon une source proche du dossier, chaque partie doit faire face à ses responsabilités. Mégamonde s'engage à verser les près de huit milliards de francs CFA à sa banque, et la BCB, elle, de son côté s'est engagée à effacer l'ardoise de un milliard 400 millions de francs CFA de son client.
Sous le parrainage du ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, M. Yacouba Barry, le conseil de l'ordre des architectes du Burkina organise, du 5 au 7 juin 2014 à Ouagadougou, la semaine de l'architecte. Cette 2e édition est placée sous le thème : «Le rôle de l'architecte dans la chaîne de la construction».
Au programme : du 5 au 7 juin 2014 de 8h à 18h dans la salle Sembène Ousmane d'Azalaï hôtel Indépendance les architectes et leurs partenaires exposeront leurs réalisations, conseilleront les porteurs de projets de construction et présenteront une large gamme de matériaux de construction ainsi que des offres intéressantes en matière de logements sociaux et économiques;
- le 6 juin à partir de 9 heures, à Azalai hôtel Indépendance, une conférence publique vous sera donnée sur le thème : «Le rôle de l'architecte dans la chaîne de la construction».
Acteurs des secteurs public et privé, population de Ouagadougou, du 5 au 7 juin 2014, venez profiter des conseils avisés des architectes pour vos projets de construction, de vente promotionnelle des matériaux de construction, et d'offres intéressantes en matière de logements sociaux et économiques.
Du 5 au 7 juin 2014, consultations pour tout projet de construction.
La semaine de l'architecte, un cadre de rencontre entre la population et les acteurs de la chaîne de la construction.
Attention, danger !
C'est, en tout cas, l'alerte que donne cette bonne volonté à nos jeunes sœurs sur les agissements d'un méchant escroc du nom de C.S., dit C.H., qui sévit dans la capitale, notamment du côté de Ouaga 2000.
Comment opère cet énergumène ? «Ses victimes de prédilection sont les jeunes femmes financièrement indépendantes, qu'il séduit. Une fois leur confiance gagnée, il prétexte des problèmes financiers passagers pour se faire prêter de l'argent qu'il ne rembourse jamais ou alors il leur extorque carrément de l'argent en menaçant de publier des photographies compromettantes d'elles qu'il a pris le soin de faire». A bon entendeur...
Chaude ambiance le week-end du 30 au 31 mai 2014 au quartier Ouidi où se tiendra la première édition du Festival culturel de Ouidi, dénommé «FESTI.C.O». Cadre annuel de promotion de la culture burkinabè, dont le promoteur n'est autre que le maire de l'arrondissement 2 de Ouaga, Hamidou Simporé, l'événement mettra en exergue les musiques traditionnelle et moderne, les tenues et mets traditionnels. Un concert, une rue marchande, une conférence publique sur «la place et le rôle de Ouidi dans l'organisation du royaume moaga» ainsi que la fameuse course hippique sur l'hypodrome de Hamdalaye sont, entre autres, les activités au programme des deux jours du FESTI.C.O.
Le 25 mai, c'est la fête des mères. Et pour magnifier nos chères mamans, la Société Armonik Vision Sarl "AVI» a développé son concept : «Week-end spécial des mères». Prévu pour se tenir les samedi 24 et dimanche 25, l'événement, une première, a pour thème "Vie de mère et vie professionnelle». Il réunira des mamans de toutes les couches sociales dans le but de : les égayer par des jeux-concours, des dédicaces et des prestations d'artistes «afin de leur faire oublier pendant un bout de temps tous les moments difficiles de leur vie de mère» ; promouvoir et vulgariser des activités génératrices de revenus ; informer et discuter des conditions d'émancipation des mères au Burkina et récompenser des mères qui se distinguent par leur combativité.
«A la suite du Christ, Lumière du monde, proclamons, célébrons, vivons notre foi», c'est le thème de la semaine de communion des laïcs organisée du 12 au 18 mai 2014 par la Communauté chrétienne de base (CCB) Saint Luc de Nagrin de la paroisse Notre-Dame des Apôtres de la Patte-d'Oie. Au programme, des activités riches d'enseignement dont : un concert des chorales de la CCB en son sein à partir de ce vendredi soir à 19 heures ; des louanges avec le Renouveau charismatique de la paroisse le samedi 17 à partir de 19h à la chapelle de la CCB ; une messe d'action de grâce à partir de 7h à la chapelle Saint Vincent de Paul de Nagrin suivie d'une Kermesse à la chapelle Saint Luc ce dimanche 18 mai. Les fidèles chrétiens sont vivement invités à prendre part à ces activités.
La 135, engin de la mort ?
En tout cas, c'est une moto d'une puissance inimaginable, d'une résistance à toute épreuve ; alliée des amateurs de rallye (160 km/h), elle n'est certainement pas destinée au premier venu dans le monde de la High-tech (1,4 millions de FCFA).
Hélas, bien que ce soit la moto la plus prisée de nos jours, impossible de «noncer» avec, comme dirait Goama, car les mauvais garçons sont vite à vos trousses.
Dernière illustration en date, ce citoyen abattu de trois balles mardi dernier sur la circulaire menant au lycée Universalis pour sa moto.
Mille fois hélas, une victime qui vient s'ajouter à tant d'autres.
Nuit d'hommage aux autorités coutumières ; pour la septième fois, la cantatrice Nana Bibata tiendra son pari le 22 mai prochain à partir de 20h00 à la Maison du peuple à Ouagadougou.
Placée sous le thème «Les chefs coutumiers face aux défis de la paix et de la stabilité au Burkina Faso», elle intervient au moment où nos bonnets rouges ont besoin de redorer leur blason, car noyés dans cette mare des intrigues politiciennes. Mais sauront-ils saisir la balle au bond ?
Restons dans la tradition pour signaler l'installation le mercredi 14 mai du nouveau chef de Pakala sous le nom de Naaba Tigré.
Bila Mohamed à l'état civil, il succède ainsi à son défunt père, le Naaba Boulga, qui s'est éteint en juillet 2013.
Dans notre édition d'hier nous rapportions le cas de cette femme décédée le mardi 13 mai dernier après avoir mis au monde par césarienne la veille des triplés (des fillettes). Nos lecteurs et de nombreuses personnes se sont émues de cette triste situation et du sort des nouveau-nées, venues tragiquement au monde dans une famille indigente.
Ces personnes ont regretté que l'article ne mentionne pas un contact de la famille qui permettrait d'apporter aides et compassion conformément à l'appel à la solidarité lancé par la grand-mère des 3 infortunés nourrissons. Eh bien, désormais, les bonnes volontés peuvent joindre la famille au : 78 93 44 80.
Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."
Ainsi va la vie.
Au revoir.
Ton cousin
Passek Taalé.