Aujourd'hui, ceux et celles que vous aviez modelés, façonnés, couvés, voir cajolés se retournent contre vous par des flèches de paroles oubliant qu'eux-mêmes sont les branches de l'arbre qu'ils coupent, qu'ils déchiquettent.
S'il vous plait, Excellence, sortez de votre silence tant précieux qui fait de vous un grand homme d'Etat apprécié ici et ailleurs. Dites enfin quelque chose à ce groupe de personnes qui ont tout eu avec vous et par vous. Vous avez été l'arbre à produire beaucoup de fruits pour permettre à plusieurs d'entre eux de s'en servir; dont ce groupe de personnes qui se réclame de l'opposition, qui s'est tapé des années à tout faire, à tout prendre de l'arbre et qui, aujourd'hui, veulent leur arbre à eux seuls pour ne produire qu'un seul fruit pour eux et rien que pour eux.
C'est trop tôt pour eux de parler d'opposition. Que chacun d'eux fasse une rétrospective, jette un coup d'œil à gauche, à droite, derrière, devant, avant de vouloir tromper notre vigilance. Qui les a fabriqués?
C'est vous, Monsieur le Président. Alors sortez de votre silence et dites-leur deux mots sinon trois, voire cinq. Ils ont été tous vos filleuls qui étaient tous contents les jours de leur baptême. Arrivé le jour de Pâques pour d'autres Burkinabé, ils s'en prennent à leur Pasteur, à leur Prêtre. C'est cela l'esprit du vampirisme et de l'égoïsme. Certains ont oublié qu'on a toujours les contenus de leurs derniers discours émouvants et personnifiés parlant tantôt de la modification de l'article 37, ce fameux article, qui n'est ni seul dans la Constitution, ni la Constitution elle-même. Parlant également d'un référendum ou d'un Sénat, que sais-je...? Leurs discours de vision n'étaient donc que des discours du ventre, rien que leur ventre et non les ventres des seize millions, sinon plus de seize millions de Burkinabé.
Que chaque Burkinabé réfléchisse vite et bien et fasse très attention (...)
Monsieur le Président, sortez de votre silence et dites-leur quelque chose. Vous les connaissez tous bien, chacun avec ce qu'il a fait et ce qu'il a pris. Je vous sais homme de paix, pardonnez-leur, mais dites-leur deux mots. Si votre grandeur d'homme d'Etat vous en empêche, donnez-nous le feu vert, car ils ne sont pas seuls Burkinabè et chaque Burkinabè a le droit d'aller à l'école et de devenir "maire", "ministre", "président" et occuper d'autres fonctions.
En ce sens, que des gens enlèvent de leur tête qu'ils ne sont nés que pour être ce qu'ils pensent. Tout le monde ne peut pas être président. Il ne suffit pas d'être intellectuel ou cadre pour vouloir gérer un pays, il s'agit d'être intelligent et avoir du charisme.
Excellence Monsieur le Président,
Sortez de votre silence et dites un mot à vos sympathisants. Ceux-là qui vous soutiennent toujours car ils ont besoin d'assurance, de sécurité, de votre protection.
Camarade Compaoré, permettez-moi de vous appeler ainsi, car en politique, tout le monde est un.
Partant de là, camarade Compaoré, sortez de votre silence, car des Togolais, Ghanéens, Ivoiriens, Béninois et Sénégalais ne sont pas vos électeurs; vos électeurs sont bien et bel des Burkinabé. Que chaque Burkinabè sache qu'en s'attaquant à un électeur, pour une question politique il s'attaque à son frère, à sa sœur Burkinabé et non à une sœur ou à un frère d'une autre contrée.
Je demande à tous ceux qui respectent le Président Compaoré pour ce qu'il fait pour ce pays de se joindre à ma voix, mains dans les mains pour garder ce pays dans la paix.
J'invite le bureau politique national du CDP, les membres, les sympathisants, les mouvanciers, les futurs adeptes à retrousser les manches et à s'investir pleinement dans la sauvegarde des biens et des acquis du peuple burkinabé qui ne se seraient réalisés sans les efforts inlassables d'un Chef d'Etat consciencieux et soucieux de son peuple. Il suffit de quitter le Burkina pour connaître l'importance et la valeur du Président Compaoré. Par lui, le Burkinabé est respecté partout dans le monde, alors, intellectuels et cadres du CDP, sortez de votre silence, celui de votre idole qui semble vous contaminer et parlons haut et fort afin que cessent les manipulations que sèment une minorité au sein de nos populations. Que les personnes aux mauvais esprits sachent que les familles peuvent être transportées ailleurs, mais les immenses biens et immobiliers sont sur place et peuvent subir de graves dommages s'ils pensent que la bagarre est la voix à leur solution. Jetons un œil en Côte d'Ivoire, au Mali, en Centrafrique pour voir où la violence a conduit ces nations. Cela pour répondre à des intérêts individuels de politiciens assoiffés du tapis rouge et des honneurs rendus à leur guise. Le peuple vous a à l'œil, si vous cassez et brûlez ce que le Président a longtemps préservé, vous répondrez un à un devant ce peuple.
Bâtisseur de Nation et faiseur de paix, c'est en cela qu'on reconnaît le Président Compaoré. Si dorénavant, le pays des hommes intègres venait à s'enfumer, les responsables seront traqués».
Que chaque Burkinabé réfléchisse.
Au nom de la paix,
Et pour la paix.
Et au bonheur du peuple Burkinabé.
KINDA Yacouba
Chevalier de l'Ordre National
Depuis Vienne (Autriche)
----------------------------------------------------------------------------
NB : Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.
---------------------------------------------------------------
Vous aimeriez partager aussi vos opinions, envoyez-nous votre article à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.