Le « crime » de ce dernier, était que dans son franc-parler habituel, il ait décidé de lever enfin dans son livre « Les nuits froides de décembre, l’exil ou la mort » un coin de voile sur le rôle sournoisement diabolique, joué par SALIF DIALLO pendant la période post assassinat du président THOMAS SANKARA. On se rappel que durant cette époque il était le numéro 2 du régime Compaore.
Dans sa réplique, nous nous attendions à un SALIF DIALLO objectif, logique et méthodique, qui viendrait avec des arguments étayés et irréfutables, sauver son image qui ne finit pas de nourrir les polémiques les plus sordides, au Burkina et dans la sous-région. Mais hélas !
Au lieu d’apporter un démenti raisonné et argumenté Salif Diallo nous sert un tissu d’illogismes visant la personne de Valère Somé, sur laquelle il déversera in fine, sa vindicte et son venin.
Autre fait à retenir, c’est cette phase de diabolisation de Blaise Compaoré. Salif Diallo oublie que lui et ses camarades aujourd’hui tapis au sein du MPP étaient les acolytes lèche-bottes de celui qu’il traite de Diable. Pendant qu’ils s’obstinent à trouver la paille dans les yeux de leur ex mentor, nous la jeunesse consciente, nous voyons une grosse poutre plantée dans les leurs.
Quand Salif Diallo affirme que « nous assumons le passif comme l’actif du régime de Blaise Compaoré (...) Nous avons diné avec le diable, mais nous ne sommes pas le diable. Nous avions des fourchettes très longues », nous ne pouvons que lui dire tout simplement que : qui se sent digne, fort et apte à assumer les actions du diable est aussi diable que le diable. De plus mon cher Salif Diallo vos fourchettes se sont raccourcies avec le temps. 27 ans s’en était trop si bien qu’il est difficile voire même impossibles de vous dissocier du diable aujourd’hui.
Jean Yves Ouédraogo
Etudiant à l’UO
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