Dans leur fureur de continuer à jouir et à profiter des avantages du pouvoir d'Etat ; Rock, Salif, Simon et autres oublient ce qu'ils ont été et ce qu'ils ont fait depuis 20 ans pendant lesquels ils ont été les vrais « patrons » de la scène politique. Ils ont utilisé Blaise Compaoré et le CDP pour s'enrichir et comme ils en ont maintenant plein les poches, ils sautent du navire et y mettent le feu. Ils se découvrent l'âme de juste et se prennent pour des victimes en lieu et place de vraies victimes.
Combien de commerçants petits comme grands sont tombés en faillite sous Rock, Salif, Simon et autres ? Combien de cadres sont mis au garage par Rock, Salif, Simon et autres ?
Notre situation nationale n'est pas si mauvaise, si catastrophique, si explosive et Blaise Compaoré n'est pas le seul responsable de ce qui ne va pas dans cet ensemble acceptable.
En tout état de cause, Rock, Salif, Simon et autres ne peuvent pas se prendre pour les « Messieurs mains propres » de notre pays ; ils ne doivent pas perdre de vue que beaucoup de Burkinabè ont souffert affreusement de la Révolution et que les divers « crimes et bavures » sous Blaise Compaoré et son équipe dont Roch, Salif, Simon et autres sont en grande partie pardonnés par les résultats satisfaisants de Blaise Compaoré. En démissionnant en bloc et en voulant tout casser à leur propre profit, Roch, Salif, Simon et autres deviennent les seuls responsables de tous ces crimes politiques aggravés et remis à jour par des propos et des comportements irresponsables et égoïstes des démissionnaires.
Lorsque l'on entend les propos outrageants tels que "Blaise Compaoré doit partir quelques soient ses résultats" alors que ce dernier et son parti au pouvoir n'ont pas épuisé tous les recours que leur permet la Constitution, on peut conclure que tous les « va-t-en-guerre » actuels, opposition réchauffée et autres juristes ne veulent pas la paix mais le pouvoir tout court. Et lorsqu'on entend dire par les voix censées enseigner le droit positif adapté à nos « us et coutumes » que « le président du Faso n'est pas au-dessus des institutions », on est scandalisé par ce désir aveugle d'accéder au pouvoir d'Etat coûte que coûte. Il est clair pour nous-mêmes, pour nos enfants, pour le peuple, pour le citoyen lambda, que l'autorité qui veut dissoudre une autre autorité est au-dessus de cette dernière. Le président du Faso peut dissoudre l'Assemblée nationale, le gouvernement......Si Blaise Compaoré ne prend pas une telle décision alors qu'il sait que des députés élus sous la bannière du CDP sont les « obligés », et « les inconditionnels » de Roch, Salif, Simon et autres, sans oublier certains hauts fonctionnaires qui restent à leurs postes pour sauver leurs avantages contre Blaise Compaoré, c'est que ce dernier est tolérant et veut rassembler. « Le président du Faso est bel et bien au-dessus des institutions ».
Lorsque l'opposition, pour une fois rafistolée et ragaillardie par les plus proches collaborateurs de Blaise depuis plus de 20 ans proclament « urbi er orbi » que le CDP est devenu une coquille vide et que consulter le peuple par référendum, est une trahison, on peut se demander qui veut la paix plus que Blaise Compaoré au Burkina Faso. Qui veut la paix plus que l'immense majorité de nos populations qui ne demande que la stabilité et la paix pour gérer leur difficile quotidien et qui souhaite que Blaise Compaoré consolide ses acquis ? Ne confondons pas le désir du pouvoir et celui de la paix. Rock, Salif, Simon et autres veulent le pouvoir et c'est tout. Ils s'y approchent contre vents et marées et veulent pousser Blaise à la sortie coûte que coûte.
L'opposition, ragaillardie par la rue qui ne représente pas tout le Burkina Faso, surestime ses forces et méprise le pouvoir d'Etat qu'elle recherche cependant de toutes ses forces. Se voyant déjà au pouvoir, l'opposition rejette tout et menace :
Référendum, niet !
Article 37, niet !
SENAT, niet !
Front républicain, niet !
Médiation de Jean Baptiste Ouédraogo, niet !
A quoi sert le pouvoir d'Etat que l'on a construit pendant 20 ans et que l'on veut détruire brutalement pour ses intérêts personnels ? L'opposition défie le pouvoir avec arrogance et menace la paix sociale.
Si les démissionnaires tristement « historiques » qui ont été des acteurs non moins historiques de notre démocratie prétendent vouloir apporter plus de démocratie dans notre Etat de droit sur le dos de Blaise Compaoré, il y a lieu de douter de leur bonne foi. Si ces démissionnaires ont voulu affaiblir le CDP pour mieux se positionner dans la politique Burkinabè après 20 ans de règne avec Blaise Compaoré, c'est qu'ils veulent eux aussi le pouvoir à vie. Le « ôte-toi que je m'y mette » n'est pas en faveur de Zéphirin, ni en faveur d'Arba Diallo, ni en faveur de personne d'autre mais pour les mêmes Rock, Salif, Simon et autres. Seule une transition de 5 ans au moins avec Blaise Compaoré garantira et protégera la paix sociale au Burkina Faso. La bénédiction spéciale reçue le 03/03/2014 de notre jeune Cardinal d'emblée célèbre par ses sermons et son comportement pour la paix n'est pas seulement pour ce que Blaise Compaoré a déjà fait mais aussi pour ce qu'il va faire, à mon entendement. Cette bénédiction qui a tout son poids, aussi bien pour celui qui la donne que celui qui la reçoit, n'est pas pour « raser les murs » après 2015. Et je pense que la paix sociale en profitera mieux. Le Burkina Faso a encore besoin de Blaise Compaoré pour quelque temps et pour la sécurité de nous tous. Que les apprentis s'abstiennent pour le moment afin d'éviter tout recul.
Si nos démissionnaires ont voulu faire partir Blaise Compaoré coûte que coûte, ils ont déjà échoué et beaucoup de Burkinabè ne les suivront pas jusqu'au bout après la fièvre des premiers jours, même s'ils mordent profondément dans les milliards qu'ils ont accumulés sous Blaise Compaoré. Qui est fou ?
Rendons, une fois en passant, hommage à nos coutumiers, qui jusque-là se sont toujours mis aux côtés du pouvoir au grand dam de l'opposition mais qui savent dans certaines circonstances où est l'enjeu et où se trouvent les intérêts de la grande masse qui les entoure. C'est dans ce sens que je pense que si l'on avait consulté nos chefs traditionnels, l'article 37, qui ne correspond à rien dans notre culture, n'aurait pas été formulé ainsi et voté au Burkina Faso. Le peuple dont parle le Larlé Naaba MPP, n'est certainement pas celui représenté par les coutumiers autour du Baloum Naaba ce jour-là.
Le « mea culpa » des démissionnaires va-t-il de quelle période à quelle période de leur passage avec Blaise Compaoré ? Roch, Salif, Simon et autres qui auraient dû démissionner à certaines occasions, (assassinat de Norbert Zongo et l'attaque des symboles de l'Etat par exemple....) pour marquer leur désaccord avec Blaise Compaoré ne l'ont pas fait et pour cause. Ils ont préféré rester au pouvoir pour accumuler les richesses, s'entourer des obligés et des inconditionnels pour attendre 2015. Ils sont ainsi restés acteurs ou complices pour les bavures inévitables du pouvoir qui cherchait ses marques. Blaise Compaoré a tenté et tente chaque jour de rassembler et de réconcilier les Burkinabè. Quelle a été la part contributive de Roch, Salif, Simon et autres aux efforts de Blaise Compaoré ? Ils ont oublié les réalisations de Blaise Compaoré et ont voulu le rendre seul responsable de cette situation. Veulent-ils réellement la paix du Burkina Faso ou le pouvoir à vie ? Le changement n'est pas au niveau de Blaise seul.
Les démissionnaires destructeurs qui ont géré le pouvoir doivent des comptes au peuple. Ils doivent aussi des comptes à tous les Burkinabè qui ont subi malgré eux la révolution du 04 Août. Des Burkinabè, faut-il le rappeler, sont morts des suites des coups du changement sociopolitique survenu le 04 août 1984. D'autres qui ont vu leurs affaires s'éffondrer, se sont laissés emporter par le chagrin et des maladies opportunistes y relatives. D'autres ont vu leurs carrières brisées par Roch, Salif, Simon et autres. Le MPP serait-il en mesure de réhabiliter toutes ces victimes qui ont fini par pardonner sans pour autant oublier ? Isolé et hors du bouclier, Blaise Compaoré, leur mea culpa ne servira à rien, si c'est pour commettre d'autres péchés.
Beaucoup de citoyens comme moi ont fini par comprendre, avec le temps, qui soigne tous nos maux, que leurs sacrifices n'ont pas été inutiles et qu'il fallait soutenir les immenses réalisations de Blaise Compaoré. Les égoïstes et ambitieux démissionnaires répondront devant l'histoire si leur brutalité devait aboutir au départ injuste, voire dangereux pour la paix sociale au Burkina Faso que Roch, Salif, Simon et autres succèdent à Blaise Compaoré et au CDP immédiatement après 2015 sans rendre compte de leur gestion juteuse sur le dos de Blaise Compaoré et de leurs victimes.
Roch, Salif, Simon et autres pouvaient et devaient œuvrer pour faire baisser la tension actuelle et amoindrir l'acharnement aveugle contre Blaise Compaoré pour des faits regrettables relatifs à la nature de l'action politique. Les dignitaires du CDP au premier rang, Roch, Salif, Simon et autres pouvaient et devaient contribuer à organiser une transition pacifique avec Blaise Compaoré et une deuxième journée nationale de pardon plus réussie en écoutant les victimes au lieu d'attiser la haine par leurs démissions inopportunes et vicieuses. Rock, Salif, Simon et autres créeraient plus de problèmes qu'ils n'en résoudraient. Le CDP est un parti monarchiste, dit-on ! C'est une accusation gratuite de la part des démissionnaires et un procès d'intention. En revanche, le MPP, avec un LarLé Naaba comme tête de proue, est un parti monarchiste. C'est un constat. Entre les deux monarchies (CDP productive et MPP ambitieuse), il faut choisir.
Roch, Salif, Simon et autres avaient le « monopole » des décisions avec Blaise Compaoré et maintenant ils réclament le « monopole de la force » pour le MPP. Roch, Salif, Simon et autres n'ont pas besoin de paix. Au moindre coup, ils franchiront la frontière et iront vivre avec les milliards ailleurs (à Lyon, à Lomé.... par exemple), après avoir incendié le Burkina Faso.
La paix avec Blaise Compaoré, c'est pour nous autres qui ne savons où aller si le changement devait provenir des « monarques à peine éclairés », comme Roch, Salif, Simon et autres. Beaucoup de Burkinabè, jeunes comme vieux, préfèrent un président qui peut et sait gouverner à celui qui veut apprendre à gouverner.
Quoi qu'il en soit, le président Blaise Compaoré laissera aux Burkinabè l'image d'un leader politique militaro-civil confirmé, consciencieux et crédible, qui, malgré les difficultés du parcours, a su répondre aux attentes de nombreux Burkinabè nonobstant l'inadaptation de nos textes fondamentaux et l'ambition effrénée de certains opposants ingrats qui l'ont empêché de faire plus et mieux.
Alfred KABORE
("Notre Temps")
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