Référendum au Burkina : Pourquoi ont-ils peur de l’arbitrage populaire ?

| 25.01.2014
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Référendum au Burkina : Pourquoi ont-ils peur de l’arbitrage populaire ?
© DR / Autre Presse
Référendum au Burkina : Pourquoi ont-ils peur de l’arbitrage populaire ?
L'opposition burkinabè et ses alliés viennent de rendre public le bilan de la marche –meeting du 18 janvier dernier. 500. 000 manifestants à Ouaga, c'est le nombre avancé par le CFOP. Une petite analyse permet de dire que le tiers de la population est sortie marcher. Nous n'allons pas continuer la polémique mais ce chiffre est intéressant à plusieurs titres.
De nombreux spécialistes ont démontré pourquoi en démocratie, l'arbitrage populaire de la loi était nécessaire. Mais au Burkina, on n'en a cure. Des personnes qui ont des ambitions bien connues, refusent au peuple burkinabè, le droit de dire oui ou non à une révision constitutionnelle. Une prérogative reconnue concomitamment au président du Faso, aux députés et au peuple.

Jusque là, on croyait qu'ils se mobilisaient pour faire face à cette éventualité. Maintenant, il est difficile de comprendre ce discours. Pourquoi s'opposer au référendum alors que vous pouvez mobiliser pour une marche, le tiers de la population de Ouaga ? Si ceux qui s'opposent au sénat et à la révision de l'article 37 sont convaincus de leurs positions, le plus simple serait de le démontrer à travers les urnes qui représentent le seul arbitre. D'ailleurs, cela nous permettra de gagner en temps puisque, le débat serait clos une fois pour toutes. Mais, il est dit qu'on ne les verra pas sur ce terrain parce qu'ils auraient peur du résultat qui en sortira.

En tous les cas, le peuple saura reconnaître les siens. Entre ceux qui reconnaissent sa souveraineté et ceux qui font semblant, pour d'obscures raisons, le peuple burkinabè se décidera tôt ou tard.

Ben Wilfried Sanou

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