Achille Marie Joseph Tapsoba, c’est de lui qu’il s’agit, est coincé à l’arrière d’un véhicule entre deux gendarmes. Il aurait été arrêté par des populations et remis à la gendarmerie.
Au moment des heures chaudes de la résistance des populations face à la forfaiture du RSP et quand des unités des forces armées nationales ont fait mouvement de la province vers la capitale pour, avait-on dit, désarmer le RSP, et sentant de ce fait la fin des haricots, il aurait alors tenté de se mettre à l’abri. Son parti et ses satellites avaient été les seuls à applaudir et à soutenir le putsch du RSP.
Dans tous les cas, ces images ont fait le tour des réseaux sociaux et l’intéressé n’a pas dit s’il s’agissait d’un montage. Cette tentative de fuite, s’il en est, n’est pas, en soi, un délit. Achille est libre d’aller et venir comme bon lui semble. Seulement, en tant que chef de parti, il doit assumer ses faits et propos devant ses militants, comme l’a fait courageusement le général Diendéré. On ne peut pas provoquer le combat pour abandonner ses ouailles quand ça sent le roussi.
Le régime Compaoré a fait pire à des citoyens qui n’ont pas fui. Il faut goûter voir, comme on dit dans les cours de récréation.
L’Impertinent