Parfois, on se demande si les entraves ne sont même pas d’ordre psychologique. C’est en cela même que le blocage est difficile à desserrer.
Il faut un cran d’intelligence et de la méthode pour réussir l’exploit politique que constitue un tel déblocage. Mais précision faite, il y’a blocage de la transition si elle-même veut s’en sortir, si et seulement si elle veut travailler, si elle veut réussir, si elle veut imprimer son nom sur l’immense rouleau de l’histoire de notre pays, elle sentira qu’il ya blocage.
Autrement elle se sent très bien. A l’aise : le marasme. Cette transition que certains appellent transmission porte en elle-même les germes du blocage. Depuis le début : il n’ya plus blocage, parce qu’il s’inscrit dans l’ordre des choses.
Est-ce que le blocage est dû aux personnalités choisis pour conduire notre destinée ?
Certainement ; car premièrement il y’a erreur sur les trois personnalités majeurs à savoir le Président du Faso, le Premier Ministre et le Président du CNT. Pour le Président du Faso et le Président du CNT, il ya erreur mais pour ce qui concerne le Premier Ministre il ya faute grave « dol ». Ce dernier est véritablement la source de tout le blocage.
Deuxième, les trois personnalités ne comprennent pas ce que signifie une transition. Elles se sont laissé aller dans le jeu des politiciens et ont fini d’être neutre.
Troisièment, chacun d’eux confond les règles de la république qui devraient être leur boussole à leur haine viscérale ; conséquence il ya incapacité de diriger la transition en toute impartialité.
Le contentement dans le blocage est l’œuvre de redevabilité du Président du Faso. Au moment où les insurgés ont réclamés le pouvoir des mains de militaire, et l’ont obtenu, Mba Michel Kafando prend et le remet encore aux militaires. Cette éviction de Zida, lui a fait prendre conscience des vrais détenteurs du pouvoir et la conséquence de sa prise de conscience est le coup bas porté à son corps d’origine.
Que l’on accuse Diendéré, c’est normal, mais pour ceux d’entre nous qui avons le sens de l’analyse, le Président du Faso et le Premier ministre en sont pour beaucoup, ils ont mis la transition en danger par leur intempérance et leur inconséquence.
Quant au Président du CNT, c’est malheureux car des trois personnalités, il figurait comme le plus connue et dont personne ne pouvait imaginer qu’il pouvait s’aligner en cette période de neutralité.
Hé oui, c’est assez illustratif par la citation philosophique qui dit que : le pouvoir rend mauvais.
Et l’excuse, c’est sortir l’expression « Nous sommes en politique » comme si en politique il est interdit d’avoir des principes sacro-saint.
Pain et Liberté pour mon peuple.
Fleurimonde Nassé