La présidence Brésilienne a allégé la dette de douze pays Africains s’élevant à 900 millions de dollars, l’annonce a été faite ce samedi à Addis- Abeba en marge de la célébration du cinquantenaire de l’Union Africaine.
La République du Congo, la Tanzanie et la Zambie en seront les trois principaux bénéficiaires.
Selon le porte-parole de la présidente Dilma Rousseff, Thomas Traumann :"Avoir des relations spéciales avec l'Afrique, c'est stratégique pour la politique étrangère brésilienne,"
La présidente Brésilienne Dilam Roussef qui était l’une des invités de marque de cette célébration aux cotés du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, du secrétaire d'État américain John Kerry et du président français François Hollande.
A noter que les échanges commerciaux entre le Brésil et l'Afrique sub-saharienne ont augmenté de 2 milliards à 12 milliards de dollars entre 2000 et 2010, sous l’impulsion du précédent président Lula da Silva.
Par ailleurs, cet évènement qui a eu pour cadre le siège de l’Union Africaine, a enregistré la présence de plusieurs Chefs d’Etat africains et non africains ainsi que celle de plusieurs personnalités de marque dont le Secrétaire Général de l’ONU, SEM. Ban KI- MOON et de nombreux anciens Chefs d‘Etat.
Dans son intervention à la cérémonie d’ouverture, le Premier Ministre de l’Ethiopie, SEM. HAILE Mariam Dessalegn, par ailleurs Président en exercice de l’UA, a indiqué que cette journée historique constitue pour les Africains, un ’’bond’’ pour l’émancipation politique et économique de notre continent. Après avoir rendu un vibrant hommage aux pères fondateurs de l’Organisation qui ont’’ payé un lourd tribut pour notre souveraineté’’, il a souligné que le défi que les générations actuelles auront à relever est de débarrasser l’Afrique de toutes sortes de pauvreté et de conflits.
Quant à la Présidente de la Commission de l’UA, Mme Nkosazana DLAMINI- ZUMA, elle a salué l’esprit de solidarité dont font preuve les dirigeants africains, avant d’ajouter que l’indépendance économique, la sécurité alimentaire et les inégalités sociales sont encore autant de réalités auxquelles l’Afrique doit trouver des solutions dans les cinquante prochaines années.
La cérémonie d’ouverture a pris fin par un panel autour du thème : ‘’Panafricanisme et Renaissance africaine’’, thème central de la célébration.
Source : koaci